Selon notre confrère Guinée 7.com, Mohamed Samoura, journaliste à Espace Foutah et correspondant de guinee7.com est menacé par des personnes non identifiées sur les réseaux sociaux. Ces individus surexcités et ignorant les principes d’éthique et de déontologie de notre métier, menacent de s’attaquer à la personne et à la famille du journaliste Mohamed Samoura qui a rapporté de façon professionnelle et objective le déroulement des violentes manifestations lundi à Labé. Pour la rédaction de Guinée7.com, le journaliste menacé a couvert les évènements de Labé dans les règles de l’art.
Guinee7.com renouvelle sa confiance à son correspondant et attire l’attention des autorités nationales sur la menace proférée contre un journaliste qui pratique régulièrement son métier. Elle condamne avec vigueur la tentative du musellement de la presse par un groupe de militants zélés.
Guinee7.com rappelle que notre métier, c’est informer. Pas plus. « Mohamed Samoura n’a pas inventé l’incendie du TPI de Labé. Il a fait publier la vidéo sans commentaires, avec le titre : ‘‘Les manifestants mettent le feu au tribunal de Labé.’’ Une image (certainement une vidéo encore plus) ne veut-elle pas mille mots ? Comme nous l’enseignent les Chinois ». Enfin Guinee7.com se réserve le droit de porter plainte contre X et rassure ses lecteurs qu’aucune menace n’aura raison de sa pratique du journalisme selon l’éthique et la déontologie.Et l’AGP qui se joint aux confrères de Guinée7.com et d’Espace FM, pour ces menaces d’un autre âge, se dit solidaire du professionnalisme du journaliste Samoura et l’encourage à faire son travail et à résister aux coups de gueule des promoteurs d’une vision politique bâtie sur les considérations ethno-communautaristes. La confusion et l’amalgame entretenus autour du gendarme accusé à tort et du jeune victime d’une explosion accidentelle à sonfonia sont une illustration de cette fuite en avant ou de ce complexe de personnalité qui se résume en une vision dépassée et à sens unique selon laquelle « il n’est avec moi, il est contre moi ».La presse n’a pas besoin des « preneurs d’otage des villes ».