Six des sept espèces de tortues marines dans le monde sont désormais considérées comme étant en danger ou en danger critique d’extinction. Des bénévoles aident à protéger les animaux.
Une session de formation a été organisée à Brikama en Gambie pour dix écogardes bénévoles, de diverses localités côtières, sur la gestion d’écloseries de tortues de mer en préparation de la saison de nidification de 2022. La formation a été organisée par Smile for Life, une organisation communautaire de protection des tortues, et financée par le Réseau des aires marines protégées en Afrique de l’Ouest (RAMPAO) avec le soutien du Département des parcs et de la gestion de la faune de Gambie.Elle visait à renforcer les capacités des écogardes bénévoles en matière de gestion d’écloseries, d’identification des terrains de tortues, de relocalisation des nids et de collecte de données, a rapporté le quotidien gambien The Point. Conseiller technique auprès de l’Agence nationale gambienne pour l’environnement, Ousainou Touray, a expliqué que la population de tortues de mer a considérablement diminué, d’où la nécessité de doter des bénévoles de compétences et connaissances nécessaires. Smile for Life est une organisation communautaire opérant le long de la ligne côtière gambienne. Elle a été fondée par Omar Sanyang en 2011. Elle est basée dans la ville de Sanyang, dans le sud du pays et dispose de plus de vingt bénévoles pour protéger les tortues de mer chaque saison.À l’occasion de la Journée mondiale de la pêche célébrée le 21 novembre 2021, six organisations régionales et internationales engagées dans le cadre du projet « Réduction des captures accidentelles d’oiseaux et de tortues de mer dans les pêcheries industrielles d’Afrique de l’Ouest » ont appelé les pays de la région, dont la Gambie, à renforcer les mesures réglementaires de protection de ces espèces. Dans le monde entier, les tortues de mer sont de plus en plus menacées. Six des sept espèces de tortues de mer sont désormais classées comme vulnérables, en danger ou en danger critique d’extinction sur la liste rouge de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).