L’opposition républicaine a décidé de suspendre ses manifestations contre l’insécurité entamée depuis ce lundi 13 avril 2015. Des manifestations qui ont fait 2 morts et des dizaines de blessés plus des dégâts matériels. Ce bilan attriste le président du CNOSC, Dansa Kourouma, qui martèle que les forces de l’ordre manquent de moyens conventionnels pour gérer des manifestations en Guinée.
Au lendemain de la deuxième journée de la manifestation organisée par l’opposition républicaine, les organisations de la société civile tirent aussi leur bilan. Une manifestation organisée notamment contre l’insécurité grandissante dans notre pays. En lieu et place de la sécurité revendiquée, selon certains observateurs, ces manifestations n’empirer que la situation. « Aujourd’hui, la société civile par ma voix est indignée par le comportement de l’élite politique de notre pays avec ses corolaires d’une population qui est entrain de cultiver la violence comme moyen d’expressions. Une population qui n’a pas accès à une information saine et en majorité analphabète dont l’essentiel motivation est le repli identitaire et les idéologies politiques mal perçues » se désole Dansa Kourouma.
L’opposition a décidé de suspendre les manifestations pour les reprendre lundi et le premier ministre souhaite que le problème soit réglé autour de la table de négociation. Une idée que salue Dansa Kourouma car selon lui, c’est la meilleure solution pour éviter des situations regrettables à la Guinée. « Je crois que le dialogue est l’oxygène de la vie politique. Et, à chaque fois qu’il doit y avoir un agenda électoral en perspective, il faut réunir les acteurs politiques. Surtout, il revient à la CENI de faire du dialogue inter-parti un cadre réel de débat pour que les décisions soient prises de façon consensuelles. Il ne faut pas attendre de voir le feu pour appeler les sapeurs pompiers » conclut Dansa Kourouma.
Selon Dansa Kourouma, une assise nationale sur la question de la paix en Guinée sera organisée très bientôt. Une rencontre qui réunira les différentes tendances politiques du pays, les partenaires au développement ainsi que les religieux afin d’identifier les sources de conflit et trouver des solutions idoines, pour que des jeunes guinéens ne perdent plus la vie dans ces genres d’événements.
T G