La Guinée connait depuis quelques années maintenant une recrudescence de violences. Ces violences qui se traduisent par des manifestations politiques et sociales entrainent des morts d’hommes et des dégâts matériels énormes. C’est pour donc réfléchir sur des actions concrètes à mener dans l’immédiat pour freiner cette violence infernale que s’est tenue cette rencontre d’échange entre les membres de la société civile.
Une rencontre que Khalifa GassamaDiaby a mise à profit pour tirer la sonnette d’alarme. « La violence s’invite aujourd’hui dans toutes les situations que connait notre pays. Lorsqu’on est pas content, on barre les routes, on caillasse les véhicules des paisibles citoyens….Or, il n’y a pas de cohabitation possible entre la violence et le développement, entre la violence et l’Etat. Sans Etat, nous serons dans un contexte où se sont toujours les plus forts qui gagnent même lorsqu’ils ont tort».
A travers cette rencontre, le ministre des droits de l’homme espère avoir des propositions concrètes de sortie de crise. Des propositions qui doivent ensuite être soumise aux autorités de la 3ème république pour leur application sur le terrain. Avec ces travaux, Khalifa GassamaDiaby a émis le souhait de voir une fois encore la société civile se mettre à la tâche pour un changement de comportement dans la société guinéenne.
Les travaux ont abouti à l’identification de trois activités à mener dans l’urgence. Il s’agit de l’organisation des Etats généraux des droits de l’homme en Guinée, d’une caravane sur l’impunité et des séances de sensibilisation sur les droits de l’homme.
AT