Ce vendredi 17 janvier 2020 à Conakry, le ministre des Hydrocarbures, Diakaria koulibaly a animé une conférence de presse au cours de laquelle, le ministre a fait savoir que « Très bientôt, la République de Guinée sera doté d’un centre national des données ».
Dans sa communication, le ministre des Hydrocarbures, Diakaria Koulibaly a noté qu’avant l’indépendance, l’approvisionnement du marché local était assuré par les firmes internationales (SHELL, MOBIL, TOTAL). A l’époque, le prix du carburant n’était ni administré ni homologué, chacun des sociétés fixant- son prix dans un esprit concurrentiel. En 1961, c’est-à-dire trois 3ans après l’accession du pays à l’indépendance, l’office National des hydrocarbures en chargé (ONAH) a été créé par le gouvernement de la première république pour assurer au compte de l’Etat les activités d’importation, de stockage et de distribution du carburant dans le pays. Dans le domaine de l’exploration pétrolière, le première puits a été foré en 1977 par le partenaire BUTTES une compagnie américaine.
Plus loin, le ministre a dit que : « Pour la résolution de ces difficultés et problématiques énuméré, d’importants progrès ont réalisés parmi les quelles, on peut citer : Promouvoir la bonne gouvernance et la transparence dans le secteur des hydrocarbures ; Sécuriser et stabiliser l’approvisionnement du pays en produits pétroliers ; Veiller au respect des normes techniques des installations pétrolières ; Faire évoluer les normes et les spécifications des produits pétroliers importés en République de Guinée ; Promouvoir la recherche pétrolière ; Développer l’utilisation du gaz butane dans les ménages ».
Consonant la délocalisation du dépôt pétrolier (SGP), le ministre a fait savoir que le dépôt pétrolier de la société guinéenne des pétroles (SGP) situé en agglomération de Kaloum présente des risques opérationnels d’où la nécessité de sa délocalisation. Celle-ci est d’autant plus nécessaire qu’en 2016/2019, le dépôt a enregistré trois départs de feu par suite de court-circuit fort heureusement maîtrisés grâce au professionnalisme et à l’efficacité du système anti-incendie du dépôt. Le département en partenariat avec les opérateurs privés a bouclé les études de faisabilité sur le site de Moribayah dans Maferenyah /Préfecture de Forécariah. Le coût de réalisation du dépôt incluant les installations de pompage produit est estimé à 130 millions d’euros. Cinq (5) sociétés sur les treize (13) initialement inscrites sur le vivier s’engagent financièrement à hauteur de 55%. Les huit (08) autres ayant désisté pour raison de surface financière inconfortable. L’Etat devant couvrir le reliquat, soit 45%, à travers la structure des prix de produits pétroliers sans impacter la programmation budgétaire. Ce qui permettra de rehausser la participation de l’Etat dans l’actionnariat du dépôt, de 7% à 45% lui assurant ainsi une minorité de blocage et un poids dans la sphère décisionnelle du nouveau dépôt pétrolier.
Concernant le gaz butane, le ministre Koulibaly a évoqué qu’une mesure fiscale d’exonération des droits et taxes sur l’importation du gaz au cordon douanier. Le patrimoine forestier du pays régresse chaque année approximativement de 35000 ha exposant notre pays aux effets néfastes du changement climatique.
Dans le domaine de l’implantation de stations, un nouvel arrêté conjointe portant procédure administrative de construction et d’exploitation des stations-services en République de Guinée a été signé en novembre 2019. Pour le stockage des données sismiques du pays, un centre national de données est en cours de construction. « Très bientôt, la République de Guinée sera doté d’un centre national des données », a-t-il conclut
Aboubacar II Sylla pour Africavision7.com