Le début de la semaine passée a été marqué par la nomination de Mohamed Kanfory Lappé Bangoura à la tête du Syli en tant qu’entraîneur-sélectionneur par intérim. En remplacement de Luiz Fernandez qui a vu son contrat résilié à l’amiable par l’Etat et la Féguifoot.
Cette nomination hautement significative de la part du comité de normalisation en collaboration avec le département des sports et du patrimoine historique et de la culture, a été saluée par bien des gens comme le début d’une nouvelle ère dans le football guinéen plus précisément à la tête du Syli qui n’est autre que la nomination d’un africain (local).
Pour sa première, Kanfory Lappé doit diriger les deux derniers matches du Syli contre le Swaziland et le Zimbabwe dans les éliminatoires de la CAN 2017 et dans les rencontres de la coupe du monde. Pour ses premières séances, il connaît déjà ses premiers soucis. En regroupement depuis quelques jours en France et puis en Afrique du Sud, l’on note beaucoup de défections dont notamment des cadres comme le capitaine Florentin Pogba, Lass Bangoura, Mohamed Lamine Yattara et peut-être, Ibrahima Sory Conté et Ibrahima Traoré n’y seront pas aussi. Il aura fallu que le sélectionneur fasse recours en grande partie au championnat local pour renforcer son effectif. Comme quoi dans la Ligue guinéenne de football professionnel il y a des joueurs qui peuvent valablement mouiller le tricolore national.
Sur un autre plan, il y en a qui pensent que ce refus de certains joueurs à venir en sélection est un acte de sabotage et de guise de soutien à Luiz Fernandez qui les a relancés à sa prise de fonction. Pour des observateurs ce qui arrive au sein du Syli devra arriver car depuis le temps d’Aboubacar Bruno Bangoura, ancien président de la Féguifoot des problèmes existaient. Et, jamais ils n’ont été résolus à cause de l’incompétence ou de l’hypocrisie des dirigeants qui se son succédés-là. On l’avait dit auparavant que toute équipe nationale était régie par un code de discipline et des projets bien ficelés. On ne sélectionne jamais un joueur sans qu’il ne sache tout cela. Cela lui permettra d’être rassuré avant de venir en sélection. C’est comme cela que ça se passe partout dans le monde. Malheureusement, chez nous, tel n’est pas le cas.
Pour le match du 5 juin en M’Babane contre le Swaziland, il va falloir que Lappé et ses poulains soient costauds afin de nous ramener un très résultat parce que le Syli n’a pas surtout droit à l’erreur. De tout ce qui précède, l’un des premiers chantiers du comité de normalisation est d’instaurer le plus rapidement que possible ce code de discipline pour éviter de telle pagaille à l’avenir. Parce qu’il n’est sans savoir que parmi les défections comme nous l’avons souligné, il y a des cas d’indisciplines, mais on nous apprend aussi qu’il y a des blessures inventées. Le football guinéen a vraiment de soucis. Qui dit mieux !
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