Au mois d’août 2023, la Confédération africaine de football (CAF) doit lancer sa première édition de la Super Ligue, censée révolutionner le football africain.
A six mois du lancement prévu, il faut tout de même avouer que peu d’informations ont filtré sur la compétition. La CAF avait évoqué un plateau de 24 clubs participants avec 3 poules géographiques (Afrique du Nord, Afrique Centrale et de l’Ouest, Afrique du Sud et de l’Est) composées chacune de 8 équipes puis une phase à élimination directe à partir des 8es de finale. Mais il semble très compliqué d’arriver à mettre cette organisation sur pied en quelques mois et l’instance panafricaine a visiblement revu ses plans et opté pour une première édition moins ambitieuse.
8 pays représentés
Lundi, l’émission Talents d’Afrique sur Canal+ a ainsi révélé que la Super Ligue africaine devrait débuter avec seulement 8 équipes, issues de 8 pays différents : Al Ahly d’Egypte, l’Espérance Tunis de Tunisie, le Wydad Casablanca du Maroc, Mamelodi Sundowns d’Afrique du Sud, Simba de Tanzanie, le TP Mazembe de RD Congo, Horoya de Guinée et Petro Atletico d’Angola.
Tous les champions d’Afrique qui se sont succédés depuis 2015 seraient donc présents, plus trois «surprises ». D’abord les Guinéens d’Horoya, un club ambitieux et structuré mais qui a échoué à franchir la phase de groupes de la Ligue des champions ces trois dernières années. Ensuite, les Tanzaniens de Simba, eux aussi très structurés et qui ont atteint les quarts de finale de deux des trois dernières éditions de la LdC. Enfin, les Angolais de Petro Atletico, demi-finalistes de la dernière LdC.
Les grands perdants se nommeraient en revanche l’Algérie, qui n’aurait pas de représentant dans un premier temps malgré sa 3e place au classement CAF interclubs (l’équivalent du coefficient UEFA), son statut de finaliste du CHAN et les performances du CR Bélouizdad, quart de finaliste des deux dernières LdC, plus les Egyptiens de Zamalek, les Marocains du Raja Casablanca et les Congolais de Vita Club, trois grands noms en perte de vitesse ces dernières années. Tous ces recalés pourraient évidemment briguer une participation dans les prochaines éditions si le passage à 24 est maintenu.
Afrik-foot.com