La flambée de l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui touche la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria, a depuis quelques mois de graves impacts macro-économique et social sur le pays. Vu que ces derniers temps elle a entrainé des besoins considérables de financements et d’importantes hausses de dépenses liées à la maladie. Que faut-il donc pour maitriser cette flambée d’Ebola? La question était au centre d’une conférence de presse tenue ce samedi au ministère de l’économie et des finances.
Cent trente-quatre millions de dollars, c’est le budget élaboré par les autorités guinéennes, en vue d’une riposte efficace et immédiate contre la fièvre hémorragique à virus Ebola. Mais pour le Ministre Mohamed DIARE, cette somme est insuffisante pour une action réponse à Ebola. Déjà financée en partie, grâce aux aides et appuis internationaux de la Banque mondiale, et d’autres institutions internationaux, elle vise à maitriser de façon rapide la flambée d’Ebola qui, jusqu’à présent s’avère difficile malgré les mesures prises par le gouvernement guinéen et ses partenaires au développement.
A cela, s’ajoute le prêt du FMI accordé aux trois pays les plus touchés par l’épidémie, notamment la Guinée, la Sierra Leone et le Libéria. Il s’agit d’un budget de cent trente millions de dollars. Ce prêt s’inscrit dans le cadre des accords actuellement en vigueur en faveur de ces pays.
Selon le FMI cette aide sera immédiatement mise à la disposition des bénéficiaires, dont quarante millions pour la Guinée. La Sierra Leone bénéficiera de la même somme que notre pays, pour laisser les quarante autres restants pour le Libéria. Ce financement d’urgence contribuera à couvrir une partie des besoins immédiats de financement de la balance des paiements et budgets, actuellement estimés à près de cent millions de dollars pour chacun des pays.
La Rédaction