Depuis la suspension des travaux de la convention collective des journalistes en mars 2020 (à l’époque pour cause du Corona virus), le bureau exécutif du SPPG interpelle les responsables des organisations patronales de médias pour la relance des pourparlers bloqués au niveau du tableau salarial.
Soupçonnant un manque de volonté de la part de beaucoup d’entre-eux, le bureau national a, à travers des mémos adressés aux nouvelles autorités, sollicité l’implication de l’État pour aller enfin vers la signature de ce document qui pourrait mettre fin à la souffrance des pauvres employés des médias guinéens.
Répondant à cette préoccupation que le bureau ne cesse de rappeler lors des différentes rencontres officielles et informelles mais aussi à travers des courriers, le ministère en charge de l’information avait invité les présidents des organisations patronales et le Général Pendessa à une rencontre d’échanges le mardi 26 avril 2022, sur la nécessité d’aller très vite vers l’achèvement des travaux de la convention à l’effet de sa signature dans un bref délai. Ce jour-là, le Général est effectivement arrivé au ministère à l’heure indiquée mais très malheureusement, aucun président des autres associations n’est venu et personne d’entre-eux ne s’est fait représenter(ils se sont sans doute concertés pour décider ensemble de bouder la rencontre).
Après une heure et 30 minutes d’attente suivie des appels téléphoniques du ministère sans succès, le Général s’est finalement entretenu avec un des proches collaborateurs de la ministre à qui il a rappelé des stratégies déjà contenues dans certains écrits du SPPG adressés au département et à la présidence de la République. Une fois appliquées, ces stratégies pourraient certainement amener nos patrons à suivre la voix de la légalité sans laquelle la fin de notre misère dans les médias n’est pas pour demain. Ce collaborateur de la ministre qui est désormais témoin du refus de nos patrons de signer ce document avait promis de rappeler à la ministre les stratégies que nous avons suggérées aux nouvelles autorités depuis plusieurs mois maintenant.
Selon le retour qu’on a eu par la suite, la ministre est convaincue de l’efficacité de notre plan proposé et compte le soumettre à qui de droit.
On ne le souhaite pas, mais si ce plan proposé aux autorités échoue, le bureau vous communiquera d’autres actions dont la mise en œuvre et la réussite dépendront cette fois-ci de nous-mêmes.
Le bureau vous demande donc de rester soudés et déterminés dans l’esprit de notre noble combat pour l’amélioration de nos conditions de vie et de travail.
Camarades_Salut!
La_lutte_continue!