Le Président de la République, Pr Alpha Condé a reçu en audience ce mardi 16 septembre 2014 au Palais Sékhoutouréya, la coordination de l’opposition extra-parlementaire. Les échanges ont porté sur la situation sociopolitique. Au cours de cette rencontre l’opposition extra-parlementaire a remis un mémorandum au Président de la République. Un mémorandum dont le contenu sera révélé les prochains jours à la presse.
La mobilisation pour la lutte contre le virus Ebola était aussi abordée par le Pr Alpha Condé et l’opposition extra-parlementaire.
A l’issue des entretiens avec le chef de l’Etat, Bouba Barry, Président de l’UNR, porte parole de l’opposition extra-parlementaire a déclaré : « Nous avons sollicité une audience que le Président nous accordée. Parce que la dernière fois qu’il nous a reçu , là c’est la coordination de l’opposition extra-parlementaire, nous lui avons promis et nous étions engagés à lui remettre un mémorandum qui reflétait nos idées sur la situation politique du pays. Cette audience avait pour objet de lui remettre officiellement ce mémorandum pour que nous puissions échanger avec lui sur le contenu de ce mémorandum ».
« Le mémorandum, nous allons le publier officiellement. Nous attendions que le Président le reçoive de nos propres mains, ce qui a été fait aujourd’hui. Nous allons le publier à l’intention de la presse. Mais ce mémorandum un contexte général, fait un constat de nos préoccupations et notre vision dur la situation de la Guinée et fait des recommandations au Président de la République par rapport aux esquisses de solution constatés dans le mémorandum », a t-il ajouté.
Et de conclure: « Ensuite on a échangé avec le Président de la République sur la situation nationale. Il a surtout sensibilisé au problème épidémiologique sur le virus Ebola. Et c’est pour cela que nous nous sommes engagés entant que structure politique d’intervenir vigoureusement et permanemment sur le terrain politique et expliquer à nos concitoyens, à nos militants et responsables de prendre les mesures qu’il faut pour que chacun puisse se préserver et qu’on puisse la bouter hors de nos frontières ».
B S