Dans le cadre du développement du secteur agricole, la délégation ivoirienne composée du ministre de l’Agriculture, de la Pêche, de l’élevage et des Ressources Animales et Halieutiques ont effectue ne visite de travail jeudi, 23 juin 2016 à Conakry pour rencontres ses homologues guinéens. C’est la salle de la primature qui a abrité cette rencontre de concertation.
A la sortie de cette concertation, les deux délégations ont prêtés à la question des journalistes.
Dans ses explications, Mr Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre ivoirien des Ressources Animales et Halieutique a précisé ceci « Nous sommes en Guinée pour un travail bien déterminé, c’est de développer les différents secteurs d’activités au niveau agricole, de la pêche, de l’élevage et des ressources animales et halieutiques.
Mettant accent sur le domaine agricole, Mr Kouassi Adjoumani a fait savoir que la Côte d’Ivoire doit pouvoir aider la Guinée à développer le secteur cacao, café, anacarde ; en mettant à la disposition de la Guinée des graines pré germées qui vont être mis en pépinière et après, procéder à la création de plantations.
Ensuite, le ministre ivoirien des ressources animales et halieutiques dira que déjà, il y a des plantations en Guinée que nous allons renforcer par la mise en place de cette pépinière. Et il en est de même du café, de palmiers à huile, du cacao et d’anacardes.
Parlant de l’Elevage et de la Pêche, Mr Kobenan Kouassi Adjoumani a réitéré que presque c’est la même chose qui est prévu. Parce que, la Côte d’Ivoire doit aider la Guinée dans le domaine agricole et dans le domaine de poste culture.
Concernant le secteur de la pisciculture, la délégation ivoirienne s’est engage à aider la Guinée à mettre en place des stations d’alevinages pour produire beaucoup d’alvins, dans le but d’empoissonner des fleuves, des lacs, des rivières des deux Etats.
Comme l’a dit le Président guinéen, les populations guinéennes ont pour habitude alimentaire la viande rouge, il souhaite qu’on oriente ses besoins alimentaires sur les productions halieutiques. Et, la meilleure façon pour produire massivement, c’est de mettre en place des Etats en piscicole. Parce que, quand nous allons pêcher en mer, les stocks sont épuisés, a-t-il souligné
« Quand le poisson est dans la mer, il voyage beaucoup. Ce n’est même pas facile de l’attrapé. Or, quand il est dans un enclos, on n’est sûr de pouvoir l’a voir dans une marmite. Donc, c’est de tous cela que nous avons parlé. Les travaux vont continuer car, nous sortons édifier de cette rencontre. Parce que, les parties se sont engagées de travailler la main dans la main afin de subvenir des besoins des uns aux autres », a expliqué Mr Adjoumani,
Concluant, le ministre a fait savoir qu’il n’est pas exclu que la Côte d’Ivoire vient seulement apporter son expertise sans moins de recueillir de quelques expériences de la part de la Guinée. Selon lui, qu’en matière de la pêche, la Guinée est beaucoup en avance. Sur le domaine de la coopération, la Côte d’Ivoire importe plus de 15 mille tonnes de poisons par an de la Guinée. Donc, la Côte d’Ivoire aussi profitera de cette coopération pour faire s’assoir sa stratégie de développement de la pêche au niveau de la Côte d’Ivoire.
De son côté, la ministre guinéenne de la l’Agriculture a indiqué : « les équipes techniques sont à pied d’œuvre pour décliner la feuille de route et partagé les différentes axes de coopération, notamment sur la relance de certaines filières à savoir, palmiers à l’huile, café, cacao et aussi l’anacarde ».
Aboubacar Sylla