Alors que la justice américaine avait annoncé en juillet dernier que Cristiano Ronaldo ne sera pas poursuivi pour viol, un nouveau rebondissement dans l’affaire fait craindre la réouverture des enquêtes.
Le mannequin Kathryn Mayorga, 34, avait porté plainte contre la star de la Juventus, l’accusant de l’avoir violée dans la nuit du 12 au 13 juin 2009, dans un hôtel de Las Vegas.
Elle a décrit notamment un viol anal et affirme que Cristiano Ronaldo se serait agenouillé en disant : « À 99 %, je suis un mec bien. Je ne sais pas pour le 1 % restant ». Des accusations que le joueur a rapidement niées indiquant que le rapport sexuel était consensuel.
Près de trois mois après l’arrêt des poursuites, le tabloïd anglais « The Sun » affirme que le résultat des tests ADN mené pas la police de Las Vegas est positive.
L’ADN prélevé sur les preuves recueillies dans l’affaire correspond à celui de Ronaldo. Dans une centaine de pages de courriels, vus par « The Sun », qui ont été échangés entre la police et les procureurs, le détective Jeffrey Guyer aurait écrit : « Le résultat des tests ADN est arrivé et correspond ».
La même source dévoile des conversations entre Cristiano et sa victime dans des emails qui ont fuité. Ronaldo admet dans l’un des mails que Kathryn Mayorga avait dit « non » et « stop ».
Le mannequin avait signé un accord de confidentialité en janvier 2010 en échange de 338 000 euros. Mais en septembre dernier, inspirée par le mouvement #MeToo, Kathryn Mayorga a brisé le silence en racontant son histoire au journal allemand Der Spiegel.
Afrikmag