Quelques semaines après la libération de l’ancien Président Laurent Gbagbo et de son ministre Charles Blé Goudé, l’Association des victimes de la crise postélectorale, dirigée par Issiaka Diaby, a annoncé des actions judiciaires, alors que ceux-ci envisagent de rentrer en Côte d’Ivoire.
C’est mardi lors d’une conférence de presse que l’Association des victimes de la crise postélectorale de 2011 s’est prononcée sur la libération de l’ancien président, Laurent Gbagbo et de son probable retour en terre ivoirienne après près de 10 ans passés à la Cour Pénale Internationale (CPI).
L’association a en effet annoncé des actions judiciaires pour que selon eux justice soit faite et empêcher le retour de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire. « En accord avec les victimes et à leur demande, le CVCI annonce, ce jour, des actions en justice et manifestations publiques d’envergure. Si dans un délai raisonnable, des solutions et des règlements favorables au respect des droits des victimes ne sont pas acquises, les victimes et la CVCI se réservent le droit d’organiser des manifestations publiques», a déclaré Issiaka Diaby, le président du CVCI.
Notons que c’est la deuxième sortie de l’Association des victimes après la remise en liberté de Laurent Gbabgo et Charles Blé Goudé, le 28 mai dernier. L’association des victimes souhaite en substance la reprise du procès des deux hommes devant la juridiction internationale.
Pendant ce temps, les partisans des deux hommes forts du pouvoir d’alors s’apprêtent activement à accueillir leurs idoles sur la terre de feu Félix Houphouët Boigny.
Les deux hommes avaient été déportés à la CPI juste après leur arrestation en 2011. Il étaient poursuivis pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
Afrikmag