Sommes-nous vraiment hors-série. Par le manque d’engagement de l’intelligentsia, nous -nous sommes retrouvés au plus bas de l’échelle sociale politique, économique…..
Et pourtant, nous regorgeons du plus grand nombre d’intellectuels de la région dit-on mais à quoi cela a profité juste que du chauvinisme ….
Pour parler de développement au sens large, il faut de la participation active au sein des activités nationales notamment: la politique, le syndicalisme, le développement, faire les meilleures propositions et réalisations pour notre préfecture. Le bonheur de notre préfecture viendra de nous et cela ne sera possible que par l’implication de tout un chacun et à tous les niveaux.
Il ne sert à rien d’accrocher des diplômes sur le mur des salons. Pour le visionnaire, la meilleure éducation est celle qui contribue à la transformation positive de soi et de son milieu.
D’une simple émission de télé, c’est le poussement d’un « hop » dans les réseaux sociaux.
Cette situation était là avant qu’elle ne soit dépeinte devant le petit écran. On joue à l’effet surpris pas parce que la situation nous touche vraiment mais parce qu’on n’est pas content que le monde entier découvre enfin notre Mali dans cet état de misère poussé ou tout manque.
Le filage de la politique de développement nationale nous échappe parce que tout simplement, nous ne sommes pas au sein des instances décisionnaires.
L’Etat a certes le rôle le plus important et il est dans l’obligation de participer à la construction du plus petit kilomètre du territoire national .L’inversion du pyramide c’est à dire un » faire ensemble » pourra considérablement aider notre préfecture.
Mali est à retard parce que tout simplement l’élite locale manque d’engagement alors, il est temps de cette réalité.
Ibrahima Souaré