Ce vendredi, 12 février, le Réseau des observateurs de la société civile pour l’observation et le suivi des élections (ROSE) a ouvert un atelier de formation pour 40 participants venus des préfectures et de la zone spéciale de Conakry en technique de monitoring d’alertes précoces et de réponses rapides.
Cette activité qui tient les 12 et 13 février à Conakry, est rendue possible grâce au partenariat entre Seach for commun ground et ROSE sous le financé du département de l’Etat américain à travers le projet ‘’prévention de la violence électorale grâce à un système d’alertes précoces et de réponses rapides en Guinée et au Liberia’’.
Pour le président du Réseau des observateurs de la société civile pour l’observation et le suivi des élections (ROSE), Tamba Fodé Tolno , ce projet vise à éviter ou à atténuer les violences électorale par la mise en place des groupe d’alertes précoces . « Ces participants venus des ONG affiliées à ROSE, auront en charge pendant six mois de faire des alertes précoces par l’envoi des sms au numéro 623 59 24 48 de la plate forme à fin d’apporter de réponses rapides », précise-t-il.
Poursuivant, Monsieur Tolno a fait savoir que: « La réalisation de ce projet dans notre pays s’inscrit dans le cadre du renforcement des compétences de collection et d’analyse des risques émergents des violences électorales des acteurs électoraux pour un climat de paix, de cohésion sociale . La réussite de ce projet dépendra de votre efficacité, la sincérité et la promptitude que vous ferez preuve dans la remontée des informations », explique-t-il.
Justifiant l’importance de ce projet, le coordinateur du programme Seach for commun ground, Mamadou Barry a noté que: «La démocratisation de nos pays est régulièrement accompagnée de violence politique et communautaire. Si nous avons progressé mais l’objectif est de faire zéro violence. C’est pour essayer de prévenir ces violences que ce projet alerte a été mis en œuvre. Seach for commun ground travaille avec ROSE pour y arriver », a-t-il justifié.
Par ailleurs, Monsieur Barry a ajouté que le contexte, est l’organisation des élections locales qui est ‘’un enjeu majeur aussi que les présidentielles’’. « Lorsque la démocratie se situe seulement au niveau de l’Etat, ça veut dire qu’on est pas encore en démocratie. Elle doit commencer au niveau local avant d’arriver au sommet. Vous êtes comme des soldats pour réussir à convaincre les citoyens pour un bon changement de mentalité», a-t-il qualifié.
De son côté, le formateur, Laye Sekou a soutenu que cette formation sera essentiellement accès sur le mécanisme de fonctionnement de l’alerte précoce. « La prévention des conflits s’avère aujourd’hui, une nécessité impérieuse en ce sens que la reconstruction post conflit coute cher. Pour éviter que notre communauté sombre dans des violences, je pense qu’il est nécessaire que nous essayons de concentrer toute notre énergie à la détection des signes précurseurs des violences. Les participants seront outillés des techniques pour faciliter cette alerte et les réponses rapides », a-t-il projeté.
Oumar Bowal Diallo