La présidente de l’Association Paix Patrie des mères calmeuses (APP), Hadja l’Islam Baldé a récemment organisé une rencontre avec la presse à Conakry.
Objectif : appeler tous les guinéens au calme, à la retenue et surtout à l’acceptation des résultats du scrutin du 11 octobre 2015.
A l’instar des autres mères de familles, Hadja Mariam l’Islam Baldé n’est pas passé par mille chemins pour attirer l’attention des hommes des medias sur l’historique des élections organisées par les guinéens de manière démocratique qui a été toujours crédible et transparente.
Pour elle, cette présidentielle deuxième du genre après 2010 est une chance et une opportunité que les guinéens doivent saisir et exploiter « Dieu nous a donné pour cette deuxième fois la chance de nous exprimer librement travers le choix de celui que nous estimons être capable de conduire au destiné de notre pays. La Guinée est un pays d’avenir, qui regorge toutes les richesses que les autres nations ne disposent pas, cela est un acquis pour les guinéens qui doivent en profiter dans la paix et non dans les spectres de la violence. Il est de notre devoir de faire un bon choix pour trouver les hommes et les femmes capable de faire de ses richesses une aubaine à repartir entre tous les fils du pays ».informera la présidente de l’APP
Il faut faire de la Guinée un pays émergent où il fait bon de vivre comme il était par le passé où tout le monde convergeait, a-telle poursuivit
Selon la présidente, le prochain président ne trouvera devant lui que des pauvres qui sont à la recherche perpétuelle du quotidien pour les quels il faut une solution adéquate pour redresser la barre de la pauvreté et la misère qui frappent les portes de la plupart des guinéens. Elle a par ailleurs déploré les incidents malheureux qui auront émaillé la fin de la campagne présidentielle du 11 octobre 2015.
« Je suis une mère qui à l’instar des autres mères du monde entier accepterait mal de voir les enfants utilisés pour des fins de campagnes en sacrifiant ainsi leurs vies. Ou encore au non de l’appartenance ethnique ou tribale. Moi je suis peulh, mais ma mère Hadja Oumou Doumbouya est Malinké. Si je dis de combattre les Malinkés aujourd’hui, je me se serais combattu moi-même. Donc, je voudrais exhorter tout le monde au calme, à la retenue et l’acceptation des résultats issus des urnes à l’occasion de la présidentielle du 11 octobre. Le président qui sera élu est ce lui de tous les guinéens sans exception aucune ».
Dans l’humour, Hadja l’Islam rapporte : « Les Kapèrè et les Djabèrè doivent s’entendre pour l’intérêt supérieur de la nation.
Car, quoi qu’on fasse, une chose est sûre c’est qu’on est condamné à vivre ensemble, a conclu Hadja l’Islam Baldé
Touré Aboubacar 657 50 92 33