Dans le cadre de la consultation pour le recrutement d’un nouvel opérateur pour la Gestion du Bordereau électronique de suivi des cargaisons (BESC), il est important de rappeler aux autorités guinéennes les éléments suivants : La République de Guinée a souhaité lancer une consultation restreinte pour le changement d’opérateur BESC à la suite de malversations et de gabegies financières par l’opérateur Béninois Jean Codo, via sa société ATPMS.
L’une des sociétés consultées, Phoenix, présente des risques légaux et de réputation importants faisant courir un risque fort à l’Etat guinéen.
Selon des informations reçues, la société Phoenix est le bras armé de Jean Codo, qui, incriminée pour malversations financières en Guinée, cherche à y revenir avec un partenaire douteux sous une autre forme.
En effet, M. Jean Codo, ayant été écarté de la consultation BESC Guinée suite à sa gestion frauduleuse de l’ICTN (ICTN for ISPS Code), a noué un partenariat avec la société Phoenix afin de récupérer ce marché et de pouvoir continuer à opérer en Guinée, moyennant une juteuse commission versée par la société Phoenix.
D’autre part, Jean Codo, de nationalité béninoise et ancien Conseiller au tourisme de l’ex-Président Kérékou a œuvré en sous-main pour confier à l’époque, la gestion du BESC au Bénin à la société Phoenix, moyennant une grande rémunération. Qui est plus est, les agissements de M.Codo permettent actuellement à la société Phoenix TSP, au mépris de la loi béninoise à se maintenir en place sans mise en concurrence, ce qui est détaillé.
C’est ainsi, M. Jean Cado ayant été rejeté de l’ensemble de ses activités en Afrique de l’Ouest par les différents Etats cherche donc à revenir en affaire via la société Phoenix et s’enrichir personnellement sur le dos des redevances collectées et ce, eu détriment des Etats souverains africains, à l’instar de ce qui a eu lieu dans le passé.
La Société Phoenix est la filiale d’un transporteur maritime, transitaire et commissionnaire en douane ne peut donc juridiquement concourir pour être opérateur BESC de la République de Guinée.
La filiale directe à 100% d’un transitaire français, Dimotrans, ce qui pose de sérieux problème déontologique car un transitaire ou l’une des filiales ne peut être à la fois juge et partie sur le suivi des cargaisons de ses concurrents.
Le président du Groupe est également président du Conseil d’administration et Directeur Général de la société Phoenix, ce qui pose un grave problème de priorité quant à la capacité légale de Phoenix d’opérer sur la gestion du BESC en Afrique et à l’international.
La société Phoenix TSP a été sortie par le Conseil national des chargeurs au Cameroun et au Togo et a fait l’objet de plaintes pour détournements massifs et violation de procédure au Bénin.
D’ailleurs, à la suite aux malversations financières allant d’un milliard à 31 milliards de CFA, cette société chassée dans plusieurs pays. Notamment, au Cameroun, Bénin, Togo.
Mais aujourd’hui, La Guinée est a deux doigt de passer le marché à cette société mafieuses parce que tout simplement elle été recommandé par le Laurent Favier, premier conseillé, officier de Sécurité de l’Ambassade de France en Guinée à la présidence.
Fort de cela, la société Phoenix a transmis un courrier daté du 25 juin 2016 au ministre d’Etat des Transports Oyé GUILAVOGUI, pour demander arbitrairement à ce que certains critères de sélection inscrits dans le cahier de charges soient purement et simplement modifiés pour la favoriser par rapport à ses concurrents Guinéens qui répondent déjà à ces critères.
C’est pourquoi, nombreux sont ceux qui estiment que la Guinée court à des risques de détournements et malversations de la part de la société Phoenix.
Dans le souci de vérifier la véracité de ces informations, nous avons tenté de rencontrer le ministre Oyé Guilavogui ou un autre chargé de la gestion des marchés publics mais en vain.
Les autorités guinéennes doivent être extrêmement vigilantes sur ce point pour éviter de se faire pointer du doigt par les autorités internationales en charge de la régulation du transport.
Alpha Komara
Affaire à suivre…