Depuis qu’il a été dissous par le gouvernement de la transition guinéenne sous l’égide du colonel Mamadi Doumbouya, le FNDC continue à lutter contre le pouvoir de la transition, ce jeudi 16 février 2023 encore on a appelé le peuple de Guinée a se mobiliser massivement dans le grand Conakry pour une manifestation pacifique.
Cet appel de la part du FNDC fait suite à un certain nombre de revendications entre autres, la libération des membres du FNDC qui sont en prison depuis (7) mois deux semaines à la maison centrale de Conakry, la poursuite judiciaire contre les acteurs sociopolitique de notre pays, l’appel au dialogue politique sous l’égide de la CEDEAO entre les partis politiques guinéens de façon générale et le CNRD.
A l’entame de ces propos, Sékou Koundouno s’est réjouit vraiment de la volonté du peuple de Guinée. Pour lui, nous sommes des gens profondément attachés à l’état de droit, mais aussi profondément attaché à la justice mais force est de reconnaître que nous avons une justice domestiquée et une justice qu’intime.
Le plus important aujourd’hui, il faut que le président de la transition le colonel Mamadi Doumbouya se rappelle de son discours du 05 septembre 2021 qui serait dans l’enceinte de la télévision nationale où il disait que la justice guinéenne ne jouait pas du tout son rôle, ou les droits collectifs étaient bafoués, ou le droit de liberté des gens était détruit vraiment, donc il faut qu’on apprenne de dire au colonel, qu’ il doit vraiment respecté ses engagements si non un jour viendra ceux qui le conduisent dans ça vont tous l’abandonner.
Il faut toutefois savoir que le cas du procès du 28 septembre en un exemple de la gérance d’une transition. Aujourd’hui, qu’ils chassent ceux qui manifestent ne sont pas contre, mais plutôt ils ont aussi une lecture de façon sur la transition. A rappelé le responsable planification du FDNC.
Aujourd’hui, nous avons remplis toutes les formalités avec un plan tactique citoyen tout en leur disant de respecter les valeurs que le FNDC a toujours demander. Mais force est de reconnaître que depuis hier, nous avons constaté le déploiement de nos forces armées au niveau de la route de l’axe qui font les expéditions inutiles, les arrestations arbitraires et ça ne peut se créer des échauffourées et les citoyens conformément à la charte de la transition dans son article 8 alinéa 2 aux traités et aux conventions comme le droit de ressister face à l’oppression.
Tu ne peux pas dire à un citoyen qui a été opprimé de tout qu’il ne peut manifester pacifiquement ce n’est pas normal. Si le CNRD ne sait pas raison gardé, nous continuerons à manifester chaque semaine jusqu’à ceux qu’ils reviennent à la raison. A réitéré Sékou Koundouno.
Aboubacar ll Sylla
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