Le Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES) a tenu son assemblée générale hebdomadaire ce samedi 21 décembre 2019 à son siège à Nongo en présence une forte délégation du Front national pour la défense de la Constitution, (FNDC). A l’occasion, le porte-parole de la délégation du FNDC, Bilo Bah d’intervenir sur deux sujets : remerciement pour la lutte déjà mener et galvaniser les militants dudit parti pour la manifestation du jeudi 26 décembre prochain projetée par le FNDC.
Plus loin, il a souligné que le pouvoir en place avait estimé qu’en interpellant certains leaders de FNDC que le mouvement allait être décapité. « Nous avons réussi à prouver que le FNDC, ce n’est pas une bande de copain. Mais c’est le peuple souverain de la République de Guinée. Ce peuple a réussi à organiser les manifestations, ce qui nous a fallu d’obtenir ce premier pas par rapport au combat que nous menions en Guinée. Si vous nous voyez devant vous, c’est une manière pour nous de vous dire merci. Merci de l’effort que vous avez fourni durant les 6 actes qu’on a eu a posé ensemble pour prouver à l’opinion nationale et internationale que le peuple souverain de Guinée est radicalement opposé à une quelconque modification ou changement de la Constitution ».
L’activiste du FNDC a précisé que les 6 actes posé que c’était une manière pour eux d’exprimer leur bonne foi : « Montrer qu’on est pacifique. Montrer que nous tenons à cet acquis démocratique ». Il ajoute qu’avant que c’était les militaires qui étaient au pouvoir : « On a dit qu’on préfère un civil et le civil est arrivé au pouvoir. Il devait faire en sorte que la démocratie se pérennise dans ce pays en respectant le principe fondamental de ’alternance démocratique. Mais nous avons compris qu’ils veulent prendre ce pays en otage. Nous avons manifestés pour montrer qu’on est opposé », souligne-t-il
Bah a laissé entendre qu’ils apprêtent maintenant à aller à la vitesse supérieure. « Le 26 décembre prochain, nous allons faire une marche pacifique… une marche historique pour une dernière fois. Pour attirer son attention et lui demandé de retirer ce projet funeste… s’il l’entend tant mieux. S’il ne l’entend pas, nous vous demandions de nous apprêter conséquemment pour le mois de janvier 2020 ».
Touré Aboubacar