Je vous parle d’un cœur croyant
Ancêtres présents
Pas vous ancêtres débiles
Ni vous ancêtres fébriles.
Prêtez-moi l’oreille
Soyez conciliant avec vos orteils
Fixez vos yeux sur vos fleurs nus
Mais aussi sur leurs frères sans nids.
Ils lamentent et appellent un Dieu impossible,
Ils se désolent car, impossible de fuir l’horrible.
Entendez le cri de la belle fille brigandée,
Lavez les larmes du beau garçon cambriolé,
Sauvez ma case ebolatée
Répondez à mon libation
Car, j’espère une réparation.
Ancêtres aux oreilles des plombes
Ancêtres aux yeux d’aplomb
Ayez un cœur de partage
De Grace, effacez l’esprit de clivage
Tuez le virus qui ravage
Entendez ma prière virile
Lavez en moi la contagion des méchants tranquilles.
Ah! Quand l’innocence perdure
Comme l’hivernage verdure.
Quand des années passent sans un jour de joie ?
De Grace, faites germer en moi
L’arbre à palabre
L’arbre de bonté, de santé et de fierté.
Alpha Abdoulaye Diallo extrait de « les Vers du printemps »