Le Commissariat central de Police de la préfecture de Pita a procédé, samedi, 25 juin 2016, à l’interpellation d’une jeune veuve, accusée d’avoir fait disparaître son nouveau-né, conçu hors mariage.
Ce coup de filet de la police a réussi grâce à la collaboration des citoyens de la Commune Urbaine (CU) de Pita, qui ont dénoncé l’accusée.
L’interpellation de Kadjata Bah, la trentaine, fait suite à son refus d’indiquer le véritable endroit où elle a abandonné son enfant qu’elle a mis au monde, il y a seulement trois jours.
La disparition de l’enfant a été découverte quand la nourrice est rentrée chez elle sans le nouveau-né. Interrogée par sa famille, Kadjata Bah a déclaré avoir décidé de son propre gré, juste après l’accouchement, d’offrir son bébé à une femme dont elle a refusé de dévoiler l’identité.
Doutant de la moralité de la dame, le voisinage a tout de suite alerté le Commissariat central de police de Pita, qui a procédé immédiatement à l’interpellation de la femme suspecte.
De nombreux témoins parmi son voisinage ont déclaré à la police, que «l’accusée n’est pas à son premier acte. Elle était déjà suspectée d’avoir fait disparaître, dans les mêmes conditions, un premier enfant».
Il a été rapporté alors, que ce second enfant a été conçu hors mariage dans un contexte de situation de veuvage de la mère. C’est ce qui a poussé, dit-on, Kadjata Bah à faire disparaître son enfant, pour éviter de s’exposer à la risée de l’entourage.
Le Commissariat central de police de Pita a donc pris le dossier en charge, dans le but de faire toute la lumière sur cette affaire qui alimente actuellement la chronique dans la région.
AGP