Au moins une Guinéenne a trouvé la mort jeudi dans la bousculade tragique survenue à Mina, près de La Mecque. Son nom, Hadja Zeinab Camara. Epouse d’Elhadj youssouf Fadiga ‘Malim’’, elle vivait à Médine, en Arabie saoudite depuis 1998. Comme toute musulmane impatiente d’aller à Mina en ce jour de Tabaski, Mme Fadiga y laissera son âme ainsi que des centaines d’autres pèlerins qui n’y quitteront plus. Mère de plusieurs enfants, Mme Fadiga était au service de l’Islam et des Guinéens.
Selon la Défense civile saoudienne, le nombre de morts a atteint 717 et celui des blessés 863.
Aucune explication, indique l’AFP, n’a été fournie pour le moment sur les raisons de cette bousculade sur le site de Mina où d’importants travaux d’infrastructure ont été réalisés ces dernières années pour faciliter le mouvement des pèlerins.
Avant le début du pèlerinage ou hajj à la Mecque, une grue s’est effondrée à la Grande mosquée le 11 septembre tuant plus de 109 personnes et blessant plus de 400 autres.
Déjà en janvier 2006, 364 pèlerins avaient péri dans une bousculade sur les mêmes lieux. La pire catastrophe s’est produite en juillet 1990 où 1426 pèlerins sont morts asphyxiés ou piétinés dans un tunnel reliant La Mecque à Mina. Une panne du système de ventilation du tunnel, où s’étaient entassés des dizaines de milliers de fidèles, pourrait être à l’origine de l’accident.
Au premier jour de la fête de l’Adha, les pèlerins, près de deux millions de personnes selon des statistiques publiées mercredi soir, ont commencé jeudi le rituel de lapidation de Satan, dans la vallée de Mina, dans l’ouest de l’Arabie saoudite.
Par MEDIAGUINEE