Comme les autres ministres qui ont été entendus par les élus du peuple, les trois qui sont passés ce lundi ont d’abord fait le bilan de leur exercice au complet de l’année qui s’achève. A en croire, ces bilans, des progrès ont été enregistrés à tous les niveaux même si des objectifs restent encore à atteindre. Pour l’année 2015, les deux ministères qui ont en charge la formation des jeunes guinéens se fixent plusieurs autres objectifs.
« Pour l’exercice 2015 mon département ambitionne entre autres : Finaliser la première phase de l’initiative présidentielle pour la connexion des écoles à travers l’aménagement, l’équipement et la connexion à haut débit des cybers centre dans 77 établissements dans les huit régions administratives. Poursuivre la construction, la réhabilitation et l’équipement des infrastructures secondaires » a expliqué Ibrahima Kourouma.
« Notre projet de budget 2015 vise essentiellement le renforcement et la consolidation des acquis. La poursuite et l’achèvement des actions entreprises les années précédentes » a dit Damantang Albert Camara.
Pour la réalisation de ces visions, il faut des moyens. Et pour cette année, le budget proposé par le chef du département de l’enseignement pré-universitaire s’élève plus de 1163 milliards, soit une augmentation de 35% par rapport à 2014. Pour le département de l’enseignement technique et de la formation professionnelle le montant pour la réalisation de sa politique sectorielle en 2015 se chiffre à prés de 88 milliards de fg. En ce qui concerne le ministre d’Etat des affaires étrangères, c’est un budget prévisionnel de plus de 338 milliards, dépenses et recettes confondus qui a été défendu par Louceny Fall, chef de ce département qui a lui aussi à étayer son bilan de 2014.
Des questions et préoccupations ont ensuite été posées à l’ensemble des ministres. Concernant la formation des enfants et jeunes guinéens, les députés ont dans l’ensemble plaidé pour l’augmentation des budgets des départements qui s’en chargent. Des questions sur la situation des guinéens vivant en Angola et le fonctionnement des ambassades guinéennes ont été également soulevées.
T G