Le coordinateur national des affaires administratives du parti du Parti des Démocrates pour l’Espoir (PADES), Mohamed Kaba a présidé, samedi 05 octobre 2019 l’assemblée générale du parti à son siège à Nongo. A l’occasion,, plusieurs sujets ont été à l’ordre du jour notamment, adresse à la nation du président de la République à la veille du 2 octobre ; la tenue des élections législatives 2019 ; l’affaire du troisième mandat ont été entre autres au menu de la rencontre.
Le Coordinateur national des affaires administratives de PADES, Mohamed Kaba a dans exposé précisé que le président de la République de Guinée a déclaré qu’il attend que la CENI lui fasse des propositions : « Ce qui veut dire ou supposer qu’il n’est pas encore au courant de la proposition de la date proposée par la CENI ».
Plus loin, le Coordinateur national de souligner que la question des élections législatives est importante : « parce qu’elle va nous permettre de tourner une page importante de notre pays ».
Il a ensuite invité la CENI à s’investir dans le sens à organiser des consultations conformément aux dispositions de la loi. Et aux décideurs de faire en sorte que lesdites élections ne soient pas un rendez-vous manqué.
Concernant les velléités de l’élaboration d’une nouvelle Constitution par le pouvoir en place. M. Kaba de faire remarquer que le peuple a déjà montré son hostilité face à l’idée d’un troisième mandat. « Vous avez vu partout dans le pays la réaction du peuple à travers le FNDC, qui est en train de mettre en déroute tous les promoteurs de cette nouvelle Constitution et j’avoue qu’elle ne passera pas ».
Dans la foulée, de saluer l’intervention du Kountigui (sage, ndlr) de la basse côte : El hadj Sèkouna Soumah : « Voilà un monsieur qui prend ses responsabilités vis-à-vis de l’histoire et de façon claire et nette. Et nous, nous adhérons à ce qu’il a dit. Parce que ce qu’il a dit, c’est la vérité. Aujourd’hui il faut faire attention, nous sommes dans une situation si nous ne faisons pas attention, nous risquerons de connaître ce que les pays voisins on connut. Ça ne vient pas par un coup de baguette magique, ça vient parce qu’on a fait des frustrations, des confiscations et des violences. Et les réactions sont telles que si nous ne prenons garde nous risquons de nous retrouver dans une situation d’insécurité que nous ne souhaitons pas ». Il (Sèkouna) a dit, de combattre le troisième mandat. « Et nous avons compris qu’en basse côte, le troisième mandat ne passera pas.
Puis de conclure, en revenant sur le forum des anciens chefs d’Etat africain à Niamey (Niger) contre l’idée d’un troisième mandat : « aujourd’hui cette question dépasse nos frontières, elle touche l’Afrique elle-même et vous avez vu les réactions de certains anciens chefs d’Etat et celle du président en exerce de la CEDEAO, le président Issoufou du Niger ».