Tout récemment, le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (MATD), Mory Condé a travers un arrêté lu sur les ondes de la télévision nationale qu’une mission se déplacera à partir du 15 août jusqu’au 14 septembre 2022 dans les sièges des partis politiques. Suite à l’arrêt, beaucoup d’observateurs se penchent sur cette question. Concernant également cette question, le président du parti » Nos Valeurs Communes » d’Etienne Soropogui s’est exprimé ce vendredi 12 août dans une émission de la place pour donner sa part de vérité.
A l’entame de ces propos, Etienne Soropogui du parti Nos Valeurs Communes a d’abord remercié les chroniqueurs de l’émission mirador pour leur engagement, avant de dire que : « Nous commençons malheureusement a touché le fond, je crois que la seule explication à cela c’est que les jeunes militaires au pouvoir ont déjà pris goût du pouvoir. ils ne veulent pas du tout quitter au pouvoir. Aujourd’hui, la crise qui secoue actuellement notre pays est de faite qu’il n’y a pas un dialogue entre le CNRD et les forces vives, mais aussi malheureusement toutes les personnes ou les entités qui sont susceptibles de se mettrent à cette route pour essayer de barrer ce projet prend les risques d’être persécutées », a t-il affirmé.
« Notre lutte en Guinée est connue ! Nous travaillons pour l’encrage démocratique au niveau de la Guinée. La démocratie est une promesse d’une société meilleure pour tout le monde, et c’est en cela que nous travaillons pour prendre des risques pour que notre pays soit un environnement de paix, mais aussi un environnement agréable pour que tout le monde vit en paix. Donc, notre lutte aujourd’hui, c’est de dire à ces militaires qu’il ne peuvent pas s’éterniser au pouvoir.
Il faudrait que le CNRD travaille plutôt que possible pourque notre pays revient à l’ordre constitutionnel. Ce n’est pas le plus fort qui prend le pouvoir, c’est celui qui aura bénéficier de la confiance du peuple qui doit être président de l’ensemble des guinéens. Aujourd’hui, on fait tout ce combat la pour faire éliminer certains partis politiques qui sont sensés aujourd’hui capables de barrer la route au CNRD. Les réformes menées doivent se faire dans le cadre d’une démarche concertée », a t-il martelé.
« On ne peut pas imposer des réformes au peuple de Guinée parce qu’on aura derrière, des intentions cachées c’est-à-dire un agenda caché par le CNRD. C’est une bonne chose aujourd’hui de faire en sorte que les partis politiques soient organisés, mais, il faut le faire dans les règles de l’art », a t-il lancé.
Aboubacar ll Sylla
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