Le mandat des députés a expiré le 13 janvier dernier. Malgré sa prorogation par le président de la République, les parlementaires de l’opposition disent prendre leur temps pour réfléchir avant de décider de siéger ou pas à l’hémicycle.
Sollicité par la rédaction de VisionGuinee, l’ancien ministre de la réconciliation nationale s’est demandé qu’a fait la classe politique pour que les législatives soient organisées à bonne date.
‘’Le mandat des députés a expiré. C’est comme une femme en état de grossesse. On sait que, sauf accident, elle va accoucher dans 9 mois. Les parents doivent se préparer pour la naissance de l’enfant. Ils savaient tous que le mandat des députés allait expirer. Qu’ont-ils fait pour que les législatives soient organisées à date ?’’, s’interroge Bah Oury.
Pour le vice-président de l’UFDG, la responsabilité dans la non-organisation des législatives incombe aux responsables des formations politiques qui ont ‘’laissé faire en ne s’intéressant pas à l’essentiel. Ils sont tous coupables, surtout ceux qui ont signé les accords politiques et le ministre de l’administration du territoire’’.
‘’Ils auraient dû réfléchir sur ce qu’il fallait faire un an avant l’expiration du mandat des députés. Tous les députés n’en sont pas responsables. Mais ceux qui prétendent être les dirigeants de l’opposition républicaine ont une entière responsabilité’’, ajoute-t-il sur un ton ferme.
Et quand il lui demande en quoi ils sont responsables de non-organisation des législatives, Bah Oury répond : ‘’Ils ont laissé faire et encouragé une situation politique délétère pour que les élections ne se soient pas à l’ordre du jour par des manifestations, des revendications enfantines et irresponsables. Aujourd’hui, ils disent qu’ils vont réfléchir, c’est un manque de sérieux’’.
Source:Visionguinee.infos