La Cour d’appel de Niamey a accordé mardi la liberté provisoire à Hama Amadou. Hospitalisé en France depuis le 16 mars, celui-ci est poursuivi par la justice dans une affaire de supposition d’enfants.
Après de multiples tentatives, la défense de Hama Amadou a fini par obtenir gain de cause. Les délibérés avaient débuté la veille. Mardi 29 mars, la Cour d’appel de Niamey a accordé la liberté provisoire à l’ancien président de l’Assemblée nationale, comme l’a confirmé Me Boubacar Mossi, son avocat, à Jeune Afrique. Hama Amadou reste soupçonné de complicité dans une affaire de supposition d’enfants. Il avait été arrêté en novembre 2015 à Niamey.
Candidat de l’opposition à la présidentielle, il avait été emprisonné depuis son interpellation avant d’être évacué en pleine campagne le 16 mars vers Paris pour des raisons sanitaires. À sa sortie de l’hôpital où il est soigné, Hama Amadou n’aura donc pas à regagner sa prison de Filingué, à 180 km au nord de Niamey.
Séjour recommandé à Paris
« A priori, il sort soit aujourd’hui, soit demain », a déclaré à l’AFP son médecin parisien, le docteur Luc Karsenty, de l’hôpital américain de Neuilly. Il devra cependant continuer à suivre des soins pendant sa convalescence, avec un séjour recommandé sur Paris pendant un mois.
L’affaire judiciaire devrait quant à elle se poursuivre avec une procédure civile, censée analyser l’origine des enfants concernés par le dossier, avant un éventuel renvoi en correctionnelle.
JA