Ils sont au total 2300 professeurs de français, de mathématiques, biologie, chimie et physique qui viennent de finir une série de formation au lycée de Donka. Cette formation, axée sur 2615 modules pour les apprenants avec 178 guides de formateurs.
Cette vision a été bâtie à travers la traduction des faiblesses des résultats des examens session 2022 en objectif de formation des enseignants. Ainsi, un plan d’urgence de renforcement des capacités des enseignants et encadreurs pédagogiques a été enregistré par le MEPU-A.
C’est dans la mise en œuvre de cette démarche, des enseignants de l’élémentaire ont bénéficié de renforcement de capacités depuis les vacances scolaires et qui se poursuit. C’est dans cette perspective, que la présente session de formation en présence des enseignants du secondaire est organisé sur toute l’étendue du territoire national. Pour cette première phase, ce ne sont que des enseignants de la langue française, des mathématiques, de la biologie – géologie et des sciences physiques qui sont concernés. Les thématiques de la dite formation ont été entre autres, la didactique, la lecture et l’exploitation des programmes, l’élaboration des fiches pédagogiques, la restructuration et la résolution des exercices.
Pour le directeur adjoint Gadiri a dans sa communication noté : « Notre mission consiste à insuffler l’efficacité et l’efficience dans l’enseignement pour de meilleurs rendements scolaires. Avec l’appui de nos partenaires au développement, il est envisagé la mise en place du dispositif de la formation continue des enseignants. Cette approche permet sans doute d’apporter des appuis pédagogique et academique nécessaires aux enseignants en situation de classe en vue d’améliorer la qualité de leur pratique ».
Pour d’ajout, le directeur adjoint dit ceci : « Avant qu’on ne lance la formation, on n’avait d’abord commencer à identifier les besoins en terme de formation parce que vous ne pouvez pas former quelqu’un sans connaître les besoins et c’est à l’issue de ces identifications qu’on a compris que certains enseignements enseignent tout le contenu du livre sans se référer sur le programme alors que ce n’est pas le livre qu’on doit enseigner.
Le livre est un support pédagogique, et il faut utiliser le programme c’est pourquoi, dans les thématiques on n’a pensé à la lecture de l’exploitation du programme et ensuite on n’a pensé à la didactique parce qu’il y’a beaucoup de professeur qui ont la connaissance académiques, mais comment transmettre, et ça cause parfois problème. Quand vous enseigner quelqu’un, il faut l’évaluer parce ce qu’on a compris que beaucoup ne savent pas évaluer. Il ne s’agit pas de coller les élèves, mais c’est de savoir jusqu’où ils ont appris leur leçon ».
Pour l’inspecteur général de l’Éducation de la ville de Conakry quant à lui d’abord félicité les enseignants de répondre à l’appel du ministère pour cette formation, avant d’exprimer en disant ceci : durant 10 jours d’apprentissage dans les différentes matières entre autres, la langue française, la biologie ect les enseignants ont parvenu vraiment a avoir quelques choses d’important pour permettre à leur tour d’aller enseigner les élèves dans les meilleurs conditions. Aujourd’hui, il faudrait qu’on accepte d’apprendre parce que seul la formation pourra nous permettre de bien doté nos enfants:.
Présidant la cérémonie de clôture de cette formation, le conseiller juridique du ministre Guillaume Hawing s’est réjouit de la tenue de cette formation. Selon lui, » Il faut comprendre qu’on ne finisse jamais d’apprendre parce que la formation reste aujourd’hui, quelque chose de très capitale pour la vie d’une personne. Les enseignants que nous sommes par vocation pour certains par amour, donc si cette formation a été organisée c’est pour permettre aux enseignants de mieux s’outiller enfin à leur tour de faire en sorte que les élèves puissent avoir un niveau. Depuis l’accession du CNRD au pouvoir, il y a beaucoup de choses qui ont changé au niveau de l’éducation. Aujourd’hui, l’inspection générale de l’éducation est un peu partout de la Guinée c’est des moyens qu’on a mis à leur disposition pour pouvoir aider les enseignants à mieux faire leur travail ».
A rappelé que c’est après dix jours de formation que les enseignants ont été outillés en technique didactique.
Aboubacar ll Sylla
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