Interpeller la responsabilité des journalistes reste aujourd’hui, la vocation principale que le Réseau pour la Bonne Pratique du Journalisme en Guinée (RBPJ- Guinée ) s’est fixé. C’est pourquoi, une conférence de presse a été organisée ce jeudi 12 avril 2024. C’est dans un réceptif hôtelier de la place que la cérémonie s’est déroulée en présence du président de la Fondation MAFAC, Dr David Makongo, la directrice générale de l’OPROGEM Madame Marie Gomez, de la représentante de la HAC, le juriste M. Diallo, du directeur de publication du journal le populaire et la presse massivement mobilisée pour cette rencontre.
En prenant, la parole, le coordinateur général de l’ONG (RBPJ-Guinée), Toumany journaliste également a d’abord remercié de prés ou de loin tout ceux qui ont effectué un grand déplacement pour venir assisté à cette cérémonie.
« En organisant cette rencontre avec les medias, c’est d’abord de nouveau interpeller la responsabilité des journalistes sur cette thématique qui aujourd’hui, est entrain de créer d’énorme confusions entre nous et les personnes responsables. C’est pourquoi, pour mieux comprendre l’enjeu de ce problème nous sommes dit de faire appel de certains personnes en vue de venir apporté quelques explications à cela. Il faudrait qu’on essaye de discuter entre nous pour trouver une solution à ce problème ».
Pour la directrice générale de l’ »OPROGEM » Marie Gomez s’est réjouit pour cette rencontre avant de revenir sur le rôle de son service en faisant savoir que ce n’est pas la personne qui est condamnée, mais plutôt c’est l’infraction jugée qui est condamné. Aujourd’hui, nous travaillons avec la presse parce que sans vous, on ne peut pas travailler. Il y’a beaucoup de choses qui sont entrain de se passer au sein de notre direction qui ne sont pas vues par les journalistes, mais alors qu’il y’a un travail qui est entrain d’être abattu à ce nouveau. Donc , l’OPROGEM travaille pour éradiquer les mauvaises choses dans notre société ».
Pour la législation des droits humains, le juriste Diallo exprime que « le journalisme joue un rôles très important dans la vie sociale. Chacun a le droit d’exprimer et le peuple doit aussi recevoir beaucoup plus de choses de nous, mais le journaliste à l’instar de l’État est soumis au droit aussi. Donc pour ce qui est de la vie privée, elle est vraiment sacrée » a fait savoir M.Diallo.
Parlant de l’objectif, M. Diallo évoque en martelant « qu’il faut dire qu’on n’a les mêmes droits, mais il y’a une existence que tout le monde doit savoir comment fonctionne notre gouvernement, les homme politiques etc. Et sur ce il faudrait qu’il est de la transparence dans ce sujet. Donc, la frontière entre la vie privée et la vie publique n’est pas aujourd’hui, aisée. C’est un équilibre qu’on doit vraiment chercher pour ne pas qu’il est de problème. Il faut qu’il est de la limite, de la déontologie surtout pour que ce droit soit au moins respecter.
Pour Alpha Abdoulaye, fondateur du journal le populaire s’est aussi prononcé sur le sujet tout en disant que « la vie privée reste une question très sensible qu’il faut se méfier vraiment. Certes, notre rôle c’est d’informer, éduquer et sensibiliser, mais on doit se méfier sur certaines choses et cela la responsabilité du journaliste et surtout la responsabilité de la rédaction en fait parti de cela. Il faudrait qu’on essaye de remplir le contenu de nos lois pour qu’on puisse au moins faire bien notre travail.
Pour lui, nous sommes tous soumis à des lois, mais en le faisant, il faut travailler pour l’intérêt de la Nation mais pas pour quelqu’un.Il faudrait qu’il est de l’objectivité de tout ce qu’on écrit comme article soit relater dans les faits réels ». Donc, il ne doit pas se départir des lois tout se résume au tour de ça ».
Pour la représentante de la « HAC » la haute autorité de la communication quant a elle, » demande à ce qu’il est de la forte collaboration entre la HAC et le monde médiatique parce que c’est en associant que nous pouvons faire un travail en allant dans le sens du développement de notre société ».
Pour le président de la Fondation MAFAC, Dr David Makongo a d’abord felicité les organisateurs. Qui pour lui, la Guinée c’est un pays pas comme les autres. Aujourd’hui, vous êtes mieux placés pour éduquer les gens, mais pas de les dénigrés parce que la vie privée d’une personne elle est sacrée. Donc, on ne doit pas blaguer avec ça. Il faudrait qu’on soit indulgent avec ces genres de choses ».
Aboubacar II Sylla 626 00 74 79