Les membres de l’ONG Girls First Fund ont lancé ce vendredi 21 juin 2024 à Conakry sa stratégie pays 2024-2026 histoire pour eux de s’impliquer activement dans la lutte contre le mariage d’enfant. C’est le Directeur National de l’Enfance, Akoi Kouvogui qui a présidé la cérémonie de lancement.
Selon les statistiques infoment-ils les organisateurs, 46% des enfants moyens de 18 ans sont donnés en mariage en République de Guinée.
Au cours de cette rencontre, la conseillère pays de Girls First Fund, Tonguino Lydie a présenté le projet aux partenaires bénéficiaires, de mettre un accent particulier sur les zones d’intervention, les communautés rurales et le fonds pour les jeunes d’abord. Mais aussi, partager des axes prioritaires pour les deux prochaines années et enfin, mettre en avant le leadership des femmes.
En outre, elle a noté qu’ : « Actuellement, selon l’EDS 2018, 46% des jeunes filles ont été mariées avant l’âge de 18 ans. 17% des filles sont mariées avant l’âge de 15 ans. Déjà dans le pays, il existe une stratégie nationale, qui a pour objectif, de réduire le taux de 20% d’ici fin 2025.
Donc, nous nous alignerons dans cet objectif là et nous aimerions contribuer à réduire ce taux mais surtout, à promouvoir le leadership des femmes, des jeunes filles, pour que dans un an ou deux ans que les filles soient dans les instances de prise de décisions, prennent des initiatives, qu’elles s’affirment et qu’elles soient en mesure de prendre des décisions sur des questions, qui sont en lien avec leur vie ».
Aux dires de Mme Lydie, la ville de Kindia est la zone la moins touchée de mariage d’enfants, les villes de Boké et N’zérékoré ont le même taux, 51%. Dans la pratique, il est nécessaire de commencer où le taux est trop élevé, la ville de N’zérékoré.
Le Directeur National de l’Enfance, Akoi Kouvogui a dans sa communication affirmé ceci : « Comme nous sommes dans une dynamique de lutte contre les pratiques qui peuvent affecter la promotion des droits des enfants, nous estimons que tout ce que nous avons vue ce matin, en terme de stratégie qui va mobiliser à la fois des femmes, des enfants, des jeunes brefs des communautés. Je penses qu’au bout de l’échéance de mise en œuvre de cette stratégie, on pourra avoir des résultats ».
Touré Abou Bakr Sidiki
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