Le milieu de semaine s’annonce avec chaleur. La délégation spéciale de Kaloum a opposé mardi dans une correspondance une fin de non recevoir à la marche pacifique projetée par les plateformes des organisations de la société civile contre l’insécurité en Guinée.
Selon Lansana Diawara de RECIPROC qui a donné l’information, cette décision des autorités qui s’accroche à « zéro Ebola en 60 jours » ne trouvera pas de répondants au sein de la société civile. Car, « nous marcherons bien jeudi du palais du peuple à la Primature pour dénoncer l’insécurité dans le pays. » Et non sans rappeler la grande marche organisée récemment à Conakry pour dénoncer l’assassinat des rédacteurs de Charlie Hebdo en France à laquelle a participé d’ailleurs le président Alpha Condé.
« Nous avons tenu une réunion dans la soirée de vendredi pour évaluer l’impact du niveau d’avancement par rapport à l’organisation de la marche pacifique que toutes les plates formes de la société civile avaient prévue pour ce lundi. Une façon donc pour l’ensemble des plates formes de dénoncer l’insécurité et l’impunité dans notre pays. Au cours de cette évaluation on s’est rendu compte que certains aspects ont été omis, entre autres nous ne sommes pas dans la légalité avec les trois jours francs par rapport au dépôt de la lettre d’information auprès des autorités communales de Kaloum. Pour être donc en conformité, nous avons décidé de reporter ladite marche pour que le courrier soit prêt à partir de ce lundi. Ce qui veut dire que ladite grande marche nationale aura lieu le jeudi prochain à Conakry et partout où nos démembrements existent à l’intérieur du pays. Ça va être un mouvement d’ensemble pour dénoncer l’insécurité et les menaces dont les citoyens sont victimes aujourd’hui dans notre pays », a promis M. Diawara qui souligne que les acteurs de la société civile ne reculeront point.
MEDIAGUINEE