Routes barricadées, vitres de véhicules abimées, boutiques et magasins fermés, activités administratives et commerciales paralysées, et tant d’autres, c’est l’image qu’affichée, mardi, 25 avril 2017, la ville de Boké dont la jeunesse réclame l’électricité.
Munis de gourdins et cailloux, les manifestants (jeunes) en furie scandaient des propos déplacés à l’encontre des responsables de la Société Anonyme (SA) Electricité De Guinée (EDG) et autorités administratives de la préfecture de Boké.
Au terme d’une concertation d’urgence avec les services de sécurité, le préfet de Boké, Mohamed Lamine Doumbouya a promis de trouver une solution idoine au problème de la population de sa juridiction géopolitique, dans un délai raisonnable.
Pendant que les jeunes s’échauffent le long des artères, les forces de sécurité qui ne cèdent pas aux provocations, sont restées sereines.
Mardi matin, les manifestants ont défilé devant le siège de la Compagnie de la Gendarmerie Départementale, de la Police, la préfecture, et la résidence du gouverneur pour dénoncer le manque d’électricité, avant de s’attaquer à des édifices publics.
Les sièges de la Mairie de la Commune Urbaine (CU) et de la société EDG ont été saccagés. Des véhicules de la Société Minière de Boké (SMB) et les motos tricycles offertes au Gouvernorat de la Région Administrative (RA) de Boké pour l’assainissement de la ville et certains, n’ont pas été épargnés par les manifestants. Les cours ont aussi été perturbés dans les établissements scolaires.
AGP