L’opposition guinéenne, réunie en plénière au QG de l’UFDG ce mercredi 6 septembre, a annoncé une série de manifestations à partir du 20 septembre 2017, et qui pourrait se poursuivre chaque mercredi de la semaine jusqu’à la satisfaction de leur revendication électoraliste.
Selon leur porte parole du jour, Alhousseiny Makanera Kaké, la manifestation de ses collègues se déroulera pour un départ à Conakry avant de s’étendre progressivement vers l’intérieur du pays.
L’opposition lance cette manifestation parce qu’« ils ont constaté qu’il n’y a aucune volonté politique de la part du gouvernement et du président de la République pour la mise en place des points inscrits dans l’accord du 12 octobre », précise l’ancien ministre de la communication.
Parmi ces points, M. Makanera cite, par exemple, « l’appel d’offre de l’audit du fichier électoral qui devait être lancé en novembre 2016, les élections locales qui devaient avoir lieu en février 2017, l’adoption de la loi sur la CENI qui devait être examinée lors de la session des lois, des enquêtes qui devaient être diligentées pour rechercher les auteurs et les commanditaires des crimes afin d’être jugés et condamnés et l’indemnisation pour les victimes », a déclaré, en substance M. Kaké qui a par ailleurs reconnu l’application du point axé sur l’amendement du code électoral, mais précise-t-il, après 7 mois de retard.
A côté de ces points de revendications politiques, l’opposition veut manifester cette fois contre la vie chère, l’insécurité mais aussi l’insalubrité qui a atteint son paroxysme, selon l’opposant car « c’est la première fois que des citoyens aient été tués par des déchets » regrette-t-il.
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