La journée du samedi, 1er avril 2017 a été marquée par trois (03) cas de morts d’homme dans la préfecture de Mandiana, dont 01 par pendaison, et les 02 autres par éboulement dans une mine d’or.
C’est un jeune homme de 25 ans, célibataire sans enfant, natif de Kikokarakoro dans la sous-préfecture de Sansando à 110Km de Mandiana, qui a été trouvé pendu à 200m de Sansando-centre dans la nuit du vendredi, 31 mars vers 23h TU, selon le sous-préfet de Sansando.
Ce jeune était un apprenti-maçon qui travaillait avec son maître. Les circonstances de ce «suicide» ne sont pas encore déterminées. Après le constat fait par la Gendarmerie, le corps a été remis à ses parents, samedi pour son inhumation.
Toujours ce samedi 1er avril, vers 11h TU, un éboulement dans une mine d’or de Missiman fait 02 morts. Cette fois-ci, les recherches n’ont pas été aussi difficiles.
Face à des cas fréquents d’éboulement dans les mines d’or, la Croix-Rouge Préfectorale de Mandiana, les structures coutumières des mines et les chefs des orpailleurs, sont en train de prendre des mesures adéquates pour empêcher les gens de descendre dans les puits, qui ne sont tenus que par des piliers dans les galeries en profondeur.
La première mesure envisagée par le préfet de Mandiana, Souleymane Kéita, est l’interdiction de l’utilisation des appareils détecteurs d’or dans les puits, qui est l’une des causes principales de la mort des orpailleurs, car avec cet appareil, ils n’entendent pas les signes précurseurs annonçant l’éboulement très proche d’un puits.
AGP