Cheikh Ag Aoussa, un des principaux chefs militaires de l’ex-rébellion touareg, a été tué dans l’explosion de sa voiture, aux abords de Kidal.
Cheikh Ag Aoussa, un des principaux chefs militaires de l’ex-rébellion touareg, a été tué samedi 8 octobre aux abords de Kidal dans l’explosion de sa voiture. Selon RFI, le porte-parole de la CMA dénonce un « assassinat ciblé ». Cheikh Ag Aoussa était numéro 2 et chef d’état-major général du Haut Conseil pour l’unité de l’Azawad, membre de la CMA et signataire de l’accord de paix d’Alger.
Des sources de RFI indiquent Cheikh Ag Assoua venait de quitter le camp de la MINUSMA à Kidal où il avait participé à une réunion de sécurité avec les forces de l’ONU et Barkhane quand il a été tué. Selon le récit de RFI, ce n’est que quelques instants après avoir repris la route, après s’être arrêté aux abords de la base pour prier, que sa voiture a explosé. Le site précise qu’un élu local et une source africaine au sein de la MINUSMA ont évoqué la thèse de l’explosion d’une mine, des dispositifs pullulent dans la région de Kidal et causent beaucoup de dégâts matériels comme humains.
Pour sa part, Almou Ag Mohamed, porte-parole de la CMA, qui dénonce un « assassinat ciblé », sur la base des informations données par les membres de l’ex-rébellion sur place, et notamment les autres participants à la réunion, réclame une enquête indépendante pour que toute la lumière soit faite sur la mort de cette figure de l’ex-rébellion.
Afrik