Pour la lutte contre l’épidémie d’Ebola, le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies en Afrique de l’Ouest est pour «une réponse régionale, concertée et coordonnée aux questions de paix et de stabilité, tout en mettant un accent particulier sur la situation des communautés frontalières».
Le chef du bureau des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest (Unowa), M. Mohamed Ibn Chambas, a fait cette déclaration jeudi à Dakar lorsqu’il recevait Mme Saran Daraba Kaba, secrétaire générale de l’Union du fleuve Mano, une organisation intergouvernementale créée en 1973, qui regroupe la Sierra Leone, la Guinée, le Liberia et la Côte d’Ivoire.
Dans un communiqué, l’on informe que Mme Kaba a fait lors de cette rencontre «le point sur la mise en œuvre de la stratégie de sécurité transfrontalière au sein de l’Union du fleuve Mano». Et elle a par la même occasion «relevé la nécessité pour les Nations unies, en collaboration avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), de continuer à accompagner l’Union du fleuve Mano dans la mobilisation des ressources, afin de permettre la mise en œuvre de cet important outil de sécurité régionale».
Répondant à cette préoccupation de la secrétaire générale de cette organisation, M. Chambas «a réitéré l’engagement des Nations unies, et en particulier celui de l’Unowa, à accompagner l’Union du fleuve Mano et ses Etats membres dans la mise en œuvre de leur stratégie sécuritaire». Les deux personnalités, qui sont conscientes de «l’impact dévastateur de la maladie à virus Ebola sur la paix, la stabilité, le développement économique et social au sein de l’espace Mano, se sont engagées à conjuguer leurs efforts pour combattre cette maladie et ses conséquences politiques et sécuritaires». Ainsi, elles «ont aussi convenu d’une rencontre de haut niveau sur la question dans les plus brefs délais».
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