Deux mois après son exclusion du RPG Arc-en-ciel, le 1er vice maire de la commune de Matam, aujourd’hui membre du Bureau Politique Exécutive Nationale de l’UFDG, chargé de l’Information, et de la Communication Ismaël CONDE a accordé un entretien à votre rédaction pour affirmer clairement son opposition à un éventuel troisième mandat pour le président Alpha Condé ; son exclusion du RPG Arc-en-ciel et expliqué pourquoi il est parti à l’UFDG, principal parti de l’opposition guinéenne.
: Svp monsieur présentez-vous à nos lecteurs ?
Ismaël Condé : Je suis Ismaël CONDE, premier vice maire de la Commune de Matam, membre du Bureau Politique Exécutive Nationale de l’UFDG, chargé de l’Information, et de la Communication.
Dite nous qu’est ce qui s’est passé entre vous et le RPG Arc-en-ciel ?
Ecouté, on ne peut pas résumer en une phrase le parti au pouvoir au sein du quel j’ai milité, je n’ai pas adhérer au RPG, je me suis vue au sein du parti, c’est-à-dire j’ai vue quand mes parents en 1987-1988 entrains de militer pour le partit. Maman était la présidente des femmes de Mafanco, et Coleah.
Donc, le RPG pour moi est comme un héritage qu’il faut défendre. Malheureusement, nos parents ont aimé la politique, mais ils n’ont pas allé à l’école, malgré cela ils sont compris que c’est la politique qui pourrait développer ce pays.
Donc, nous on a eu la chance d’aller à l’école de faire des grandes études, et comprendre certaines choses que nos parents n’avaient pas du tout compris à l’époque lorsqu’il faisait la politique, mais nous grâce à l’école, on a pu connaitre c’est quoi le leader, et ça nous amener à comprendre la politique dans son sens réel.
Après les études, nous sommes venus prendre la relève pour diriger le destiner du RPG. Le combat que nos parents ont mené au sein du parti à apporter fruit par ce que en 2010, notre champion a été élu pour la première fois, le père de la démocratie guinéenne. Il méritait avoir ce pouvoir par ce que cet homme a mené tout son combat à défendre la démocratie, mais lutter contre l’injustice et la dictature, ça veut dire que le combat de nos parents n’a pas été vain.
Donc, nous avons eu le premier mandat et le deuxième mandat, il faudrait prendre ma responsabilité en tant que jeune leader du parti en donnant mon opinion en disant qu’on a travaillé dur pour avoir le pouvoir.
Donc il faudrait trouver maintenant un remplaçant du président de la République, qui bientôt va arriver au terme de son second mandat, mais cette prise de parole a été mal compris dans mon cas, ils sont commencés à faire savoir que cela ne devrait pas être sur les réseau sociaux, mais plutôt c’est au sein du RPG que ça devrait être discuté, moi j’ai dit non, je parle en tant que militant du parti, la démocratie est la liberté d’expression, donc laisser moi défendre mon opinion, au moment venue on discutera ça au sein du parti par ce qu’aujourd’hui, il y’a des gens qui demandent au président de briguer à un éventuel mandat.
Mais de faite que j’ai avancé ce propos contre un troisième mandat, cela m’a exclu complètement du parti et de chasse à l’homme jusqu’arrivé à mon exclusion. Donc, l’exclusion a été faite au 4 mai 2020 par le Bureau Politique Nationale du RPG.
La gestion des deux mandats a été démocratique et avec l’avènement du président de la République, toutes les institutions au niveau du pays ont été installés.
Nous avons pu mettre en place les députés. Aujourd’hui je suis le fruit des élections locales. Durant 11 ans la Guinée n’a jamais eu une élection locale, ça veut dire que la démocratie était en cours, mais la constitution de 2010 prévoyait qu’un président qui viendra au pouvoir fera deux mandat, ça c’était dans les accords de Burkina.
Proposer une nouvelle constitution ne veut pas dire forcément il faut avoir un troisième mandat, nous avons connu Alpha Condé démocrate, il était défenseur de l’alternance durant toute sa vie, il a combattu l’injustice. Donc le président ne peut pas quand même se permettre d’un seul jour se lever d’être un dictateur.
Finalement Quand j’ai compris que le combat que je suis en train de mener, on me combattait pour ça et que même le président n’a pas eu le temps de réagir de dire au Bureau Politique de me laisser par ce que le combat qu’il en train de faire c’est mon combat à moi aussi, j’ai compris que ce monsieur veut vraiment faire un troisième mandat, ça été le début de notre séparation et c’est ce qui m’a conduit au principale parti de l’opposition qui est l’UFDG.
Qu’est-ce qui vous a motivez de venir à l’UFDG ?
Je n’ai pas demandé à venir à l’UFDG, c’est le président du parti qui m’a demandé de venir au sein du parti par ce que tout simplement il m’a vue défendre une cause noble, celle de la démocratie, c’est ce qui y’a permis à mon arrivé au sein de ce parti.
Donc j’ai pris la décision de faire une lettre en adressant au président et au Bureau Politique National de venir au parti. Nous venons aujourd’hui au sein de ce parti pour mettre notre grain de sel, mais aussi aidé le parti avoir le pouvoir. Nous venons pour améliorer l’image du parti pour dire aux gens, que l’UFDG n’est pas seulement un parti politique auquel il y’a seulement les peuls.
Parlons du dialogue, que faut-il réellement entre l’opposition et le pouvoir ? Pour ce qui est du dialogue entre ces deux camps, il faudrait pour le moment qu’on accepte à ce que l’assemblée soit dissous par ce que c’est n’est pas une assemblée représentative, ni une assemblée nationale digne de non, et que le président Alpha Condé ne se déclare jamais candidat en 2020, que l’opposition va relancer le dialogue dans ce pays.
Que pensez-vous de l’installation des chefs du quartier ?
Le retard de la mise en place des chefs du quartier n’est rien d’autre que la mauvaise foi de la ‘’CENI’’ et de l’Etat. Le vote a été fait depuis longtemps, le pouvoir a vu qu’ils sont déjà perdu les différents quartiers qu’il a fallu retarder l’installation. Tant que le pouvoir est dernier la mise en place des chefs de quartiers, cela ne serait jamais fait. Je dirais à mes amis de s’intéresser à la politique, mais de ne jamais accepter d’être manipuler par les politiciens qui sont celles de la division politique pour s’imposer.
Interview réalisée par Aboubacar II Sylla