Les leaders de l’opposition guinéenne se sont réunis vendredi 7 août au QG de l’UFDG à Hamdallaye pour discuter des décisions à prendre pour contraindre le pouvoir à prendre en compte ses préoccupations.
Au sortir de cette rencontre, Aboubacar Sylla, porte-parole de l’opposition, est revenu sur le dialogue politique organisé récemment au Palais du peuple. Il a démenti les affirmations du gouvernement selon lesquelles il y aurait certains points d’accord entre la mouvance et l’opposition.
« On ne peut pas dire qu’on est d’accord sur l’inversion de l’ordre des élections et qu’il ne reste plus que la question des conseils communaux. Tout ce ceci reste lié. C’est le cas également de la CENI qui est complètement inféodée à l’exécutif », a-t-il expliqué.
Poursuivant son intervention, Aboubacar Sylla a soutenu que l’opposition n’a plus que la rue pour se faire entendre. C’est pourquoi il a annoncé le début d’une série de manifestations ininterrompues le 17 août jusqu’à ce que « le processus électoral connaisse une qualification significative de manière à ce que les élections sortent de leur système de fraude organisé par le pouvoir confisquer le suffrage que les Guinéens vont exprimer le jour du vote. »
Plus loin, le porte-parole de l’opposition a accusé le pouvoir d’acheter des armes pour réprimer ses militants lors des marches qu’elle va organiser : « Nous déplorons que des dispositifs soient pris par le pouvoir pour empêcher ces manifestations ou pour les réprimer avec une extrême violence. Nous savons que des millions et des millions de dollars ont été investis pour accueillir du matériel de répression.»
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