Les baisses de recettes fiscales induites par le fléchissement de l’économique guinéenne à cause de l’épidémie d’Ebola sont estimées à plus de 1.150 milliards de francs guinéens (160 millions USD), selon un communiqué gouvernemental publié vendredi.
Ce communiqué indique que le taux de croissance économique réelle a baissé substantiellement à 1,1% en 2014, contre une prévision de 4,5%, tandis que pour 2015, la croissance projetée est nulle.
Les recettes sont en baisse tandis que les dépenses s’ accroissent du fait « des exigences des prises en charge sanitaires pour la prévention et le traitement de la maladie ».
Le pays compte la stratégie de relance économique post-Ebola pour se remettre des conséquences de la crise.
En vue de « remettre à niveau et développer le système de santé pour répondre aussi bien aux besoins immédiats des populations qu’ aux défis à long terme », précise notre source.
Cela va porter sur la fourniture d’un accès universel à l’eau, à l’hygiène et à l’assainissement, et permettra de relancer le développement économique et social, et bâtir une résilience.
Selon le gouvernement guinéen, le coût du plan d’Actions Prioritaires Post-Ebola (PAPP) est estimé à 2,577 milliards de dollars sur la période 2015-2017.
Xinhua