Nous, membres de l’Union de la Presse Libre de Guinée (UPLG), c’est avec une profonde indignation que nous avons appris qu’un fond financier a été mis à la disposition de notre association pour la couverture médiatique du séjour du roi Mohamed 6 en Guinée.
Nous dénonçons et condamnons avec la dernière énergie ce manque de transparence, de communication et cette floue chronique nourrie et entretenue au sein de cette association.
Nous sommes choqués et indignés par les propos du président de l’UPLG, Ibrahima Koné qui après avoir été interpellé par un certain nombre de journalistes sur ses agissements flous a dit qu’il a oublié que l’association a en son sein des sites internet alors que l’UPLG compte seize (16) sites d’informations générales actifs.
C’est le moment d’ailleurs de rappeler que depuis qu’Ibrahima Koné a été parachuté à la tête de cette association, aucun membre de cette structure n’a bénéficié le moindre avantage lié à l’association en dehors de la subvention annuelle que l’Etat accorde aux médias privés.
Cette association est monopolisée par un groupuscule de copains qui sans vergogne gère dans la plus cruelle opacité les avantages accordés à cette structure.
C’est pour quoi, nous demandons à son excellence, le ministre d’Etat, Conseiller Spécial du président de la République, Tibou Kamara d’être vigilant parce qu’à travers son ascension prestigieuse au sommet de l’Etat, il incarne une référence incontournable et une véritable source d’espoir pour l’ensemble des guinéens surtout la jeunesse.
Ainsi, nous membres de l’UPLG, victimes de l’injustice et de l’inégalité sociale, informons la Haute Autorité de la Communication (HAC) du manque de transparence et le monopole des avantages au sein de cette association.
Aussi, nous membres de l’UPLG, c’est le lieu d’adhérer à l’idéal et au combat de nos confrères du Réseau des Médias sur Internet en Guinée (REMIGUI) et l’Union des Fondateurs de Sites Internet en Guinée (UFSIG) qui eux aussi ont été injustement et sans fondement écartés de ces avantages accordés à l’ensemble des journalistes des médias privés.
Nous comptons dans les plus prochains jours saisir les institutions propices à intervenir pour que la vérité éclose et que les victimes soient rétablies rapidement dans leurs droits légitimes.
Ont signé :
1-Minkael Barry, leverificateur.net
2-Yaya Dramé, guineefutur.com
3-Abdourahamane Diallo, guinee3.com
4-Aboubacar Soumah, guineeprogres.com
5-Adourahamane Bakayoko, conakrytime.com
6-Aboubacar Touré, africavision7.com
7-Mamadou Oury Bah, conakrylime.com
8-Issiaga Sylla, guinea-info.com
9-Diawara Moussa, reporterguinee.com
10-Taban Sylla, flashguinee.net
11-Karifa Zoumanigui, guineereference.com
12-Sékou Sanoh, khilikana.com
13-Cherif Djiba Sanoh, guineemail.com
Tel: + 623 47 69 48 / 620 05 55 58