Une délégation des Forces sociales s’est rendue mercredi au siège du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG). Au nom de la structure dirigée par l’ancien ministre Abdourahamane Sano, Sékou Koundouno a indiqué que les enseignants grévistes n’ont pas à craindre la menace de radiation qui plane sur leurs têtes.
Le porte-parole de la délégation, Sékou Koundouno, a rappelé, dès sa prise de parole, que le SLECG est membre des Forces sociales.
“Nous prenons nos moyens financiers et ressources humaines pour nous mettre à votre disposition afin de prouver à ce gouvernement que ce qui était faisable au précambrien et au quaternaire n’est pas faisable aujourd’hui”, a déclaré l’administrateur du Balai citoyen qui met en garde les autorités.
“Celui qui tentera de radier un seul enseignant, je vous assure que dès après la signature de l’acte, tout le peuple de Guinée se mettra en mouvement”, a-t-il prévenu avant de rassurer les grévistes que ni Alpha Condé, encore moins son Premier ministre, ne se permettra de les radier des effectifs de la Fonction publique.
“Eux, ils ont tous leurs femmes et enfants en Occident. Ils ont des comptes bancaires, on peut pas nous convaincre aujourd’hui que ce pays n’a rien. C’est maintenant ou jamais. Le général patriote n’est général que si la troupe suit la cadence de la grève”, a assuré Sékou Koundouno.
A un moment donné de l’histoire, a-t-il poursuivi devant un auditoire acquis, des hommes et des femmes se sont sacrifiés pour arracher des droits. “Donc, Dieu ne descendra pas en Guinée pour nous octroyer des droits ou des avantages. Seule la lutte libère”, a-t-il dit, appelant à la poursuite du combat : “Il faudrait que l’histoire vous immortalise. Les Forces sociales se mettent à votre disposition. Vous ne serez pas seuls. Les citoyens seront mobilisés, les parents d’élèves le seront aussi”.
Source:Visionguinee.info