A la tête d’une importante mission conjointe : Union Africaine et Organisation Internationale de la Francophonie, le représentant spécial du Secrétaire Général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest, M. Mohamed Ibn Chambas a rendu, ce lundi 14 septembre, une visite de travail à la Haute Autorité de la Communication (HAC).
Le but de la rencontre était de voir dans quelle mesure il est possible de travailler avec l’Institution de régulation, en vue d’un accompagnement pour une élection présidentielle apaisée.
D’entrée, la présidente de la HAC, Mme Martine Condé après avoir donné d’amples informations sur la composition, les missions et attributions de son Institution, a passé en revue les principaux actes posés par la HAC dans le cadre non seulement du respect de l’éthique et de la déontologie, mais de l’accès de tous les partis politiques aux médias de service public, comme consigné dans le plan quinquennal en son axe N°10. Ainsi, de la décision N°8 qui a suscité beaucoup de polémique en passant par la création des émissions spéciales, du courrier adressé au premier Ministre, chef du Gouvernement où l’Institution formule sa volonté expresse de voir les médias de service public garantir l’impartialité dans la couverture des activités des partis politiques, jusqu’à l’interdiction des émissions interactives sans omettre les tournées dans les chefs d’Etat-major des partis politiques en lice, tout a été présenté point par point à la délégation.
Un état d’esprit salué et encouragé par M. Mohamed Ibn Chambas, qui y voit un signe encourageant dans le processus de régulation des médias. « Je constate avec satisfaction que vous êtes en train de jouer pleinement votre rôle », a-t-il affiché en substance. En exprimant un soutien sans failleà la Haute Autorité de la Communication, le représentant spécial du Secrétaire Général pour l’Afrique de l’Ouest dit être venu pour voir comment les Nations-Unies et ses partenaires pourront établir un cadre de travail avec l’autorité de régulation de notre pays.
A propos du plaidoyer lié à la formation des journalistes, et surtout le manque de logistique au niveau de l’institution, M. Ibn Chambas s’est montré très rassurant : faites une demande, et nous tâcherons de vous répondre.
Et c’est dans cet esprit de convivialité et de poursuite des contacts que la délégation s’est retirée.
Bureau de presse HAC