Suite à l’échec du meeting de la Fédération du parti politique, Union des Forces Démocratiques de Guinée (UFDG) de Kaloum, samedi, 30 juillet 2016, au Boulevard Diallo Telly, les autorités communales de Kaloum affirment contacter les responsables de ladite fédération pour une concertation. Hélas, ces derniers n’ont pas répondu à l’appel, afin de mettre les choses au point.
«Et suite à ce silence de la part des responsables de l’UFDG à Kaloum, une lettre d’information a été émise par la présidente de la Délégation Spéciale (DS) de la commune de Kaloum, Mme Bangoura Makhady Camara, à l’adresse du secrétaire fédéral de l’UFDG, Mohamed Traoré (B52).
Objectif, informer la fédération en précisant ceci : des sources bien informées nous rapportent de la mise en œuvre d’un ensemble de dispositions relatives à l’organisation d’un important regroupement à caractère politique dans un quartier de la commune de Kaloum en violation des démarches administratives en la matière.
Vous vous souviendrez que dans un passé récent, la place supposée être votre lieu de rassemblement n’est autre chose qu’une emprise de la voie publique, démolie il y a quelque jours par le Ministère de la Ville et de l’Aménagement du Territoire (MVAT), et reconstruite il y a quelque jours par des inconnus.
D’autre part, l’Assemblée générale projetée recevra, en outre la venue du président de votre parti et d’autres leaders de l’Opposition sans aucune information officielle des autorités administratives locales».
En raison de toutes ces irrégularités, la Mairie de Kaloum a fait savoir, à travers une lettre d’information au secrétaire fédéral de l’UFDG de la commune de Kaloum, dit-on, «le regret de lui notifier la non-tenue de ladite Assemblée».
Pour la Mairie, «cette décision y va en faveur de la paix sociale et de la quiétude dans la commune de Kaloum, que nous avons tous l’impérieux devoir de sauvegarder. Ce dimanche, 31 juillet, à Kaloum, à la grande surprise des autorités de Kaloum, la fédération de l’UFDG a voulu organiser son meeting sans informer les autorités locales. Et, s’est ce qui a provoqué l’empêchement de leur regroupement appelé meeting».