Dans le but de rendre les élections libres, transparence, crédible, apaiser et accepter de tous en République de Guinée, le Ministère de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation a organisé ce mercredi 08 août 2018 à Conakry une rencontre avec des acteurs du processus électoral afin de discuter sur le sujet concernant l’audit du fichier électorale.
Etaient présents : Le ministre Bourema Condé, le représentant du groupe parlementaire RPG-arc-ciel, Amadou Damaro Camara, celui de l’Opposition républicaine ainsi que des représentants de la société civile.
Il est à préciser qu’aujourd’hui, c’est un point majeur dans l’avancée des travaux du comité de suivi du dialogue politique. Les accords ont été signés du 12 octobre 2016 et immédiatement ces accords ont été mis en place par un comité de suivi du point de l’accord au nombre de 34.
Le ministre explique : « Les points clés est celui de l’audit du fichier, je les toujours dis on ne peut pas parler de l’audit du fichier dans le comité de suivi du dialogue en l’absence de la commission électorale nationale indépendante. Malheureusement, le comité de suivi a souffert pendant un certain temps à l’absence de cette Institution Républicaine très importante. Dès l’apprise de fonction de M. Kebe a aussitôt corrigé et la CENI étaient au tour de la table et a toute les occasions.
Les points de l’audit du fichier sont réclamés en temps et à cris par toute les parties prenantes. Le fichier électorale, c’est le registre des électeurs mais pour le faire, les acteurs politique ont demandé à ce que les compétences internationales soit mise au travail et sur ce, l’Union Européen, la francophonie et le PNUD ont copté déminent expert qui vont aider dans ce travail avec naturellement la commission technique d’audite et du comité de suivi dialogue et la comite nationale électorale indépendante. C’est donc, un honneur de lancer les travaux de cette audite. Les élections à venir connaitront un changement ».
Pour le président de la CENI, M. Salif Kébé : « Le fichier n’a jamais été un objet de contestation, mais les acteurs politiques toutes tendances confondues ont voulu savoir qu’est-ce qu’il y a du bon, du moins bon, du mauvais dans notre fichier. C’est pourquoi ils ont demandé l’audit du fichier.
L’audite consiste à vérifier si on peut le maintenir, l’améliorer ou le changer. Cela va aboutir à des recommandations, ces recommandations-là, la CENI va les prendre à bras le corps lors de la révision de la liste pour corriger la situation ».
Le président a conclu en disant ceci : « Nous, dans notre programmation, on n’a prévu pour 25 jours. Mais, c’est les experts qui vont déterminés s’ils peuvent faire en une semaine ou en deux semaines ou s’il faut aller au-delà de 25 jours pour faire ce boulot. Le fichier est l’apanage de diriger les élections, on n’a pas du fichier on n’a qu’un seul fichier biométrique national. Donc, c’est ce fichier qui va faire toutes les élections ».
Aboubacar Sylla pour africavision7.com