Depuis quelques semaines, l’Assemblée Nationale connaît un problème très crucial entre les responsables du parlement à sa tête, le secrétaire général, Mohamed Bérété, et les travailleurs de ladite assemblée par rapport à la mise en place d’une section syndicale au sein de l’administration parlementaire.
Pour lever l’équivoque, Alpha Baldé, 2ème secrétaire général de la FESABAC et secrétaire chargé de l’éducation ouvrière de la formation à la centrale syndicale de l’USTG, et les travailleurs parlementaires ont rencontré ce mercredi 22 décembre 2021 la presse pour informer la population guinéenne de la situation qui prévaut au sein de ladite institution.
Dans son intervention, Camarade Alpha Baldé, 2ème secrétaire général de la FESABAC, secrétaire chargé de l’éducation ouvrière de la formation à la centrale USTG se dit très satisfait de cette mobilisation de la part des travailleurs tout en précisant : « Nous sommes là aujourd’hui pour connaitre la situation qui prévaut au sein de l’administration parlementaire. Lorsque nous sommes rendus compte que ce sont les travailleurs qui ont manifesté les désirs de mettre en place un bureau syndical, mais nous avons reçus un courrier de la part de la direction des ressources humaines de l’administration parlementaire en demandant de surseoir à toutes activités parlementaires. La Centrale USTG est considérée aujourd’hui, comme l’une des meilleures organisations syndicales en Guinée qui a accepté de se plier à la décision du parlement de la direction des ressources humaines au niveau de l’administration parlementaire en entendant qu’on oubli nos divergence, et qu’on voit dans quelle mesure légale on peut mettre ce bureau qui est irréversible puisque les travailleurs ont besoin de bien vivre. Mettre ce bureau en place on le fera vraiment ».
Pour Ismaël Gassime Kalissa, fonctionnaire au parlement a dit ceci : « Nous réclamons conformément à l’article 35 de la charte de la transition la mise en place d’une section syndicale au sein de l’administration parlementaire qui est un droit fondamental. Les travailleurs ont besoin d’être syndicats parce que c’est un droit. Aujourd’hui, il y a des maux dont nous souffrons, qui sont entre autres, le point de vue salarial, la prise en charge de nous-même, et de nos familles. Nous avons besoin aujourd’hui, des structures émanant dans l’égalité, et dans la légitimité capable d’apporter nos préoccupations au niveau des décideurs de l’administration parlementaire ».
Aujourd’hui, les responsables de l’administration parlementaire s’opposent à la tenue de notre congrès au sein du parlement, qu’on trouve inadmissible, cela veut dire qu’ils sont même opposés à la loi parce que c’est la loi qui nous a donné cette loi. Une demande a été dressée au secrétaire général de l’administration parlementaire, mais fort malheureusement ça été vraiment un refus totale. Nous sommes du côté du droit, et on fera tout pour avoir ce droit-là, a-t-il-laissé entendre
Aboubacar ll Sylla