En ce mois de juin consacré aux tout-petits, le constat vient de révéler que les droits des enfants continuent d’être violés en République de Guinée. Ce, malgré l’effort fourni par les autorités de notre pays et leurs partenaires au développement. Ce cas d’abandon d’enfant a été enregistré dans la nuit du mardi 14 juin à la mosquée de Tata 1, située au centre-ville de la commune urbaine de Labé. C’est une femme non encore identifiée qui a abandonné son nouveau-né à quelques minutes de la prière surérogatoire.
« C’est au moment de la prière de 20 heures que la femme d’une vingtaine d’années a profité pour abandonner son bébé d’environs 7 mois. Vous savez, avant d’entamer la prière surérogatoire, on amorce par la prière de 20 heures. D’après la femme qui était à ses côtés, lorsque la prière de 20 heures est terminée elle (la mère du bébé) s’est faufilée en faisant croire qu’elle revienne. Elle a même dit à cette dernière : ‘’garde un œil sur mon bébé (qui dormait au moment des faits) je viens dans quelques minutes’’ », affirme El hadj Moustapha Diallo, chef du quartier de Tata 1. Et d’ajouter, qu’une enquête a été ouverte pour retrouver la mère du bébé. Ledit bébé a été confié à la femme qui priait près de sa mère. « C’est regrettable de constater qu’après plus de 9 mois de grossesse qu’une femme puisse abandonner son bébé sur une natte. Elle reste introuvable pour le moment mais une plainte a été formulée contre X pour abandon d’enfant. Elle a été déposée chez les services de sécurité et des communiqués dans ce sens ont été ventilés », conclut le premier responsable dudit quartier.
Cette situation intervient au moment où de partout, les observateurs fustigent le viol des droits des enfants en République de Guinée.
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