Les travaux de l’atelier thématique sur l’assainissement pour l’amélioration du cadre de vie de la population à Conakry ont pris fin ce mercredi 29 mars 2017 dans un réceptif hôtelier de la place (Conakry). L’objectif était d’apporter des pistes de solutions à la fois palliatives et structurelles.
Dans son discours, le porte-parole des participants, Dr Alpha Abdoulaye Bah a précisé que malgré la volonté et les promesses du gouvernement en ce qui concerne l’amélioration des conditions de vie des populations, Conakry figure parmi les 20 villes les plus insalubres du monde. Des montants importants ont pourtant été mobilisés par le gouvernement et les PTF pour lutter contre ce phénomène, mais les résultats tardent à venir.
Selon lui, les organismes de gestion souffrent d’une faible capacité institutionnelle, financière, organisationnelle et matérielle qui ne les permet pas de fonctionner conformément aux normes et de répondre efficacement aux attentes des citoyens.
Pour Dr Alpha Abdoulaye, le déficit de communication et de sensibilisation renforcer par l’incivisme et crée un déficit de confiance entre citoyens, Etat et collectivités ; la faiblesse du cadre juridique et règlementaire, la non application des textes et leur faible vulgarisation ; le manque de coordination des organisations de la société font partir de leurs constats qu’il faut revoir.
A l’issu de ces deux jours des travaux intenses autour de l’assainissement dans le but d’assurer un meilleur cadre de vie aux populations de Conakry, les 70 participants ont fait des recommandations notamment, La Mise en place et opérationnalisation d’un cadre de concertation des parties prenantes ; La mise en place d’une dynamique de veille citoyenne sur le fonctionnement et la gestion de l’assainissement pour l’amélioration du cadre de vie de la population. L’appropriation, la vulgarisation et l’application des textes juridiques et règlementaires relatifs au domaine de l’assainissement ;
Aussi, le renforcement des capacités des parties prenantes ; La redynamisation des cercles d’innovation ; Le contrôle citoyen du processus de passation des marchés publics ; L’inscription du chapitre assainissement dans la nomenclature budgétaire des collectivités locales ; La promotion de l’éducation citoyenne pour un changement de comportement ; L’institutionnalisation des journées nationales d’assainissement ; La publicité des actes et documents des collectivités.
Pour un rappel, cet atelier organisé par le CNOSCG, est financé par l’Union Européen à travers le Programme d’Appui aux Organisations de la Société Civile (PASOC).
Aboubacar Touré pour Africavision7.com
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