Le ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation (ATD), Général de Brigade Bouréma Condé a présidé, samedi, 23 septembre 2017, dans un réceptif hôtelier de Conakry, l’ouverture d’un atelier sur la planification des opérations électorales en prélude aux élections communales.
L’objectif de ce atelier est de partager avec les participants, le plan opérationnel consolidé, en vue d’en sortir le chronogramme des élections communales.
Ainsi, durant trois jours, les participants ont échangé essentiellement sur les contraintes et enjeux liés aux cadres juridiques, aux opérations, à la logistique, à la communication-sensibilisation, ainsi qu’au renforcement des capacités des acteurs et agents électoraux. De même, les participants ont partagé un avant-projet de chronogramme qui s’étend sur 120 jours.
Dans son discours d’ouverture es travaux, le ministre de l’ATD, Général de Brigade, Bouréma Condé a tout d’abord indiqué, qu’il s’agit de partager le projet de chronogramme consolidé, en vue d’en sortir un chronogramme idéal pour les élections à venir.
«L’attente du peuple de Guinée est forte par rapport aux enjeux électoraux qui attendent les acteurs impliqués, et notamment les élections communales.
Quand vous savez que la gestion de la collectivité doit reposer sur des élus émanant de leur volonté, donc de la volonté de la communauté, vous comprendrez l’empressement des populations guinéennes à se voir doté d’organes élus», a expliqué le ministre.
Le ministre a ainsi souhaité que les acteurs invités à prendre part à cet atelier puissent s’impliquer effectivement dans la recherche des voies et moyens pouvant sortir un chronogramme cohérent qui tient compte des différents aspects du processus électoral normalisé. «Que rien ne soit fait donc dans la précipitation, mais que l’on n’attende pas non plus éternellement».
Pour sa part, le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Me Salifou Kébé, l’un des principes fondamentaux de l’organisation de l’élection libre et transparente demeure la confiance mutuelle, la collaboration permanente entre l’organe de gestion et l’ensemble des parties prenantes au processus électoral.
Selon lui, «quelque soit la compétence des membres d’un organe de gestion électoral, ils ne peuvent atteindre leur objectif sans l’implication des acteurs engagés dans le processus électoral».
Le président de la CENI a souligné : «Ce présent atelier, qui regroupe tous les acteurs majeurs du processus électoral, s’inscrit dans le cadre du renforcement de la confiance et du raffermissement des relations de travail qui nous unissent pour la création d’un environnement électoral paisible et rassurant».
Il a, en outre rappelé, qu’il n’y a pas, certes, d’élections parfaites, mais il y a des élections inclusives dont les résultats sont acceptés de tous.
«C’est pourquoi la CENI, dans son souci d’aborder des élections aussi sensibles que les communales, a cru devoir, et ce à juste titre, invité toutes les parties prenantes afin de jeter ensemble les bases des prochaines élections communales, qui constituent le fondement d’une démocratie de développement», a noté Me Salifou Kébé.
AGP