Le 1er décembre prochain, les Gambiens iront aux urnes pour élire un nouveau président. Le nombre d’électeurs tourne autour de 886.578. Alors que les candidats en lice battent campagne, promettant ciel et terre, le président sortant Yahya Jammeh, lui n’est pas allé loin pour trouver sa promesse, arguant qu’il est le meilleur candidat pour endiguer le fléau de l’émigration.
Les Gambiens figurent parmi les premières nationalités de migrants qui traversent la Méditerranée pour atteindre l’Italie, occupant même la première place par rapport à la population (moins de 2 millions) de ce petit pays d’Afrique de l’Ouest, selon l’Organisation internationale des migrations (OIM).
Lors de sa campagne, au sud de Banjul, Yahya Jammeh, a annoncé qu’il est le candidat le mieux placé pour endiguer l’émigration clandestine
« Ceux qui sont reconnaissants, qui craignent Dieu, aiment le progrès, veulent vénérer le Tout-Puissant dans la paix et ne veulent pas voir nos enfants finir dans des camps de réfugiés, savent pour qui voter » , avait déclaré Yahya Jammeh aux populations venues suivre son meeting.
La campagne s’est déroulée plus précisément à 30 km au sud de la capitale Banjul .
Dans le lot des clandestins à l’émigration, on compte bon nombre de Gambiens. La traversée périlleuse de la Méditerranée pour rejoindre les côtes italiennes ne leur fait pas peur.
Yahya bat campagne pour un 5e mandat à la tête de la Gambie. Pour cette bataille dont rien n’est gagnée d’avance, M Jammeh , doit faire face à une coalition de l’ opposition réunissant sept partis ayant choisi comme leader Adama Barrow .
La Gambie est dirigée d’une main de fer par Jammeh . Il a été élu pour la première fois en 1996, puis réélu trois fois en 2001, 2006 et ensuite en novembre 2011 avec 72 % des voix.
Afrikmag