Apres trois jours de formations, les Rideaux ont tombés sur un atelier de formation des journalistes à Kindia axé sur la vulgarisation des résultats de l’étude portant sur le niveau d’accès des femmes aux soins de Santé dans les structures Sanitaires de Conakry, Kindia et Boké, du 22 au 24 mai 2019 à Kindia. C’est une organisation de l’Association des Femmes Journalistes de Guinée (A F J-Guinée) Financé par l’USAID à travers FH1360 et ses partenaires (Search for Common Ground et Social impact).
Au sorti de la salle, Mme Kourouma Hadidatou Sall, formatrice de cet atelier au compte de l’A F J- Guinée a fait le point : « Pendant ces trois jours, on a travaillé avec des Journalistes de Kindia et de Boké, recueillir des résultats de notre enquêtes, le niveau d’accès des femmes aux soins dans les structures Sanitaires de Kindia, Boké et Conakry. Donc, je peux dire que durant les deux jours-là, les échangent ont été vraiment était fructueux.
On a eu beaucoup d’informations, la participation était là et nous espérons qu’au sortir de cet atelier, que les journalistes pourrons mettre à profit les modules qu’on leurs a donnés surtout sur les bases du journalisme. Et de produire des reportages et des émissions sur les différents résultats .Donc, mes sentiments sont vraiment ravi d’avoir participé à cet atelier avec cette équipe.
C’était une équipe vraiment dynamique et j’espère que même qu’on pourra continue cette collaboration. En tout cas, l’Association des Femmes Journalistes de Guinée compte continue avec cette équipe. Par ce que nous tenons vraiment à avoir notre contact listing des journalistes de toutes la Guinée ».
Par rapport aux recommandations particulières de cet atelier, la formatrice a mentionné que les recommandations ne seront pas à l’endroit des Journalistes mais plutôt les patrons des médias. Pour elle, le sujet concernant la santé n’est pas tellement traiter dans les médias comme ça se doit. On accord peut de temps, peut de colonne ou peut de ligne.
« Il serait bien que nous travaillons bien sur la Santé, par ce que c’est un domaine transversal. Et sans la Santé on ne peut rien faire, parce que quand on est malade, on ne peut pas aller au travail. Donc, il serait très important que les patrons des médias permettent à ces Journalistes de travaillent sur le domaine de la Santé et de ne pas seulement se dire que, ça nous rapportes pas d’argent, donc c’est ne pas la peine qu’on injecte de l’argent pour les reportages et autres.
Les Journalismes Santé sauvent des vies. Et je pense, ça fait partir de la responsabilité social des Journalistes. Car en Guinée le nombre de journalistes traitant des sujets de santé restent bien faible. Et aussi, il faut signaler que les journalistes expérimentés s’orientent pour la plus part les sujets politiques laissant pratiquement les sujets sociaux sanitaires aux mains des stagiaires qui manquent d’expérience. Cela occasionne régulièrement des fautes graves à l’antenne ou dans les colonnes des journaux. Pourtant, les sujets de Santé étant à la fois sensibles et transversal méritent un meilleur traitement que ce que nous voyons actuellement en Guinée », a laissé entendre Mme Kourouma
Quant aux participants, l’unique femme journaliste et animatrice d’une émission de Santé à Kindia s’exprime son sentiment : «Vraiment c’est un grand plaisir d’assister à cet atelier de formation parce que j’ai appris beaucoup des choses comme la politique et le divertissement. Mais, la Santé je n’avais jamais participé à telle formation. Et aujourd’hui, je pourrai bien faire des émissions en Santé, grâce à cette formation.
Mohamed Lamine Dramé